Au terme de cette 13e et ultime journée de eLigue 1 Uber Eats face au PSG Esports, le Racing Esports ne participera...
Lire la suiteFlorian : J’ai 27 ans, je suis joueur professionnel esport depuis 8 ans maintenant, et je joue sous le pseudo “RayZiaaH”. Je suis passé pas quelques structures et clubs durant ces années grâce à ma régularité et mes performances.
Yann : J’ai, moi, 23 ans, et je suis professionnel sur le jeu EA FC 24 depuis maintenant 7 ans.
FM : Un peu par hasard, ça a commencé par la PGW sur FIFA 16. Un tournoi qualificatif où je perds contre un joueur professionnel en quart de finale. Mes adversaires étaient surpris de mon niveau et m’ont dit de tenter ma chance. J’étais curieux de voir ce que je valais et depuis tout s’est enchaîné.
YR : Vraiment par hasard aussi. Un ami avec qui je jouais beaucoup pour m’amuser nous avais inscrit à un tournoi en ligne. Je ne savais pas ce qu’il y avait à gagner ou même pour quoi on jouait. J’ai remporté le tournoi et c’était une étape qualificative pour une finale nationale par KFC. C’est là-bas que j’ai rencontré Daxe, Rocky et RayZiaaH, qui m’ont expliqué réellement comment fonctionnait l’esports FIFA à l’époque.
FM : La raison de ce pseudo, c’est qu’à l’époque je jouais énormément à Call of Duty. C’était un peu tendance les pseudos comme le mien. Je m’en suis donc inspiré et j’ai créé RayZiaaH, tout simplement !
YR : Tout bêtement une faute de frappe et un mauvais jeu de mot. Quand j’étais jeune, je jouais à World Of Warcraft avec des amis, et nos pseudos étaient des mélanges de mots en rapport avec le jeu. Le mien était “Crusor” (pour CRUauté et tréSOR). Quand j’ai créé mon premier compte sur XBOX, j’ai fait une faute de frappe entre le R et le U et depuis c’est resté.
FM : Oui en effet, à travers notre âge et surtout nos expériences passées, il est évident qu’on fait partie des anciens puisque nous sommes là depuis plusieurs années maintenant.
YR : Je pense qu’on peut vraiment dire qu’on est des anciens, des joueurs qui sont encore là et qui étaient présents à la toute première édition, il doit en rester 5 ou 6.
FM : Evidemment, l’expérience est importante dans cette compétition. On la connaît, on sait comment cela se passe, on est habitués à cette pression et à ces matches. A nous de contrôler tout ça pour en faire une force et nous permettre de jouer comme on sait le faire.
YR : Je pense que c’est un avantage par rapport aux rookies. Jouer avec les équipes eLigue 1, en BO1, c’est très différent des compétitions habituelles que l’on connaît, mais on a l’habitude de cela maintenant. Deuxièmement, ce sera pour certains la première fois qu’ils ne jouent pas exclusivement pour eux, mais pour leur coéquipier également, ça peut rajouter un stress notoire. Après il reste à voir si on peut vraiment en tirer profit !
FM : Bien sûr. Yann fait partie de mes meilleurs amis de la scène FIFA. On se connaît depuis FIFA 16, mais on a surtout créé une relation lors de FIFA 19, puis en 2021 où nous étions ensemble sous les couleurs du LOSC.
YR : C’est vrai qu’on partageait les mêmes couleurs avec le LOSC, une année durant laquelle notre amitié a vraiment évolué. Flo’ est devenu un véritable ami, donc forcément très content de pouvoir faire à nouveau équipe avec lui.
YR : Pas facile cette question. C’est plus simple pour le défaut *rires* mais je vais en donner deux : impulsif et râleur. Pour la qualité, je dirais, si on parle littéraire, son altruisme, le fait qu’il se soucie des autres, qu’il soit là pour eux et pour les aider.
FM : Je dirais que Yann sait s’adapter peu importe la meta. C’est un mec qui exploite beaucoup les mécaniques comme les coups de pied arrêtés par exemple. Et en défaut, honnêtement je n’en ai pas en tête. Juste qu’il garde confiance en lui car c’est une de ses forces.
YR : C’est un club historique du championnat de France. Je suis très fier de pouvoir porter ces couleurs.
FM : Le RCSA représente pour moi un club de football qui croit en l’esport et qui s’investit énormément dans ce milieu. Nous avons été bien accueillis et intégrés dans le club au même titre que n’importe quelle venue.
FM : Pour être honnête, j’ai été surpris de cette ambiance. Je ne m’attendais pas à autant de ferveur et de personnes qui soutenaient et chantaient en cœur pour supporter son équipe. Hâte de revenir voir un match à la Meinau !
YR : Une très bonne atmosphère dans le club, que ce soit en tribune, devant le stade, en salon. On reconnaît un club familial et des supporters à fond derrière les joueurs, c’était très beau à voir, notamment avec la victoire à la clé.
FM : On a travaillé avec Cursorr, que ce soit ensemble ou chacun de notre côté. On a testé des compositions, des joueurs, etc. afin de bien maîtriser notre jeu.
YR : Assez simplement, beaucoup de matches d’entraînement et des heures de reviews pour analyser nos erreurs notamment afin de perfectionner notre jeu.
YR : Ils font clairement partie des favoris, notamment cette année avec Leks qui a remporté un championnat d’Europe cette saison, mais ça ne nous fait pas peur. On répondra présent sur le terrain. Je leur souhaite bonne chance et qu’on fasse de beaux matches !
FM : C’est une très grosse équipe, avec deux joueurs exceptionnels. Dylo est comme un ancien avec un niveau incroyable depuis des années, ses performances en témoignent. Leks est un jeune joueur mais déjà confirmé, c’est un vrai crack mondial ayant remporté une cash cup européenne cette saison.
FM : Je trouve ces “Super Weeks” cool. Ca permet de garder le rythme toute la semaine et d’éviter une grosse coupure entre chaque rencontre. Cela peut être bien pour garder une bonne dynamique ou la confiance !
YR : C’est vrai que l’ajout des “Super Weeks” peut changer beaucoup de choses. Nous avons l’habitude d’avoir un seul match par semaine, tu as le temps d’analyser, de digérer ta défaite si c’est le cas, t’entrainer. Cela peut totalement changer les dynamiques. Devoir enchaîner deux matches avec cette intensité avec si peu d’intervalle peut être compliqué si défaite lors de la première journée de la super week il y a.
Les rencontres sont joués en BO3 ( Best Of 3 / Le meilleur des 3), il faut donc 2 victoires sur 3 matchs pour remporter la victoire. Vu qu’il faut 2 victoires, il y aura au minimum 2 matchs, tirés au sort pour connaître les rencontres.
Joueur A vs Joueur 1 et Joueur B vs Joueur 2. Au terme des ces deux rencontres il y a deux possibilités, soit 2-0 pour une équipe dans ce cas la rencontre est terminée et l’équipe gagnante marque 3 points, soit 1-1 et dans ce cas nous aurons le droit à un match décisif avec choix du coach pour connaitre le joueur qui va évoluer dans cette rencontre.
L’équipe qui remporte le match décisif remporte la rencontre sur le score de 2-1 et marque 2 points. L’équipe qui a perdu, que ça soit 2-0 ou 2-1, ne marque pas de point.
Pour résumé c’est un système de championnat au départ, les 6 meilleurs à la fin de ce championnat sont qualifiés pour les playoffs, phase finale de la compétition.
FM : Légèrement, je dirais que cela facilite la préparation car on a juste à se focaliser sur nous et notre niveau en 1v1. Ensuite il faut juste faire confiance à son coéquipier et le soutenir.
YR : Personnellement oui, l’année dernière avec le 2v2 selon les binômes, tu commençais certaines rencontres en sachant que tu ramènerais au minimum 1 point sur la confrontation, là c’est plus compliqué, on a pas le droit à l’erreur.
FM : Le meilleur évidemment et pourquoi pas un titre de champion d’eLigue 1 Uber Eats !
YR : La santé et être heureux, c’est le plus important ! Avec en bonus le titre de l’eLigue1 Uber Eats ! 😊