Régis Arnould : “Une bande de potes qui a envie d’aller loin”

Entretien avec Régis Arnould, entraîneur des U19 Nationaux, qui prépare le déplacement à Chalon-sur-Saône ce samedi pour le compte des 32es de finale de la Coupe Gambardella (U18).

Comment se passe la reprise pour ton effectif ?

« Nous avons repris lundi matin. Tous nos joueurs ont été testés avant de regagner la Racing Mutest Académie. L’ensemble du groupe U18 qui prépare ce match de Gambardella est négatif, ce qui est déjà un bon point. Nous nous entraînons tous les jours et nous partons vendredi après-midi pour jouer samedi à Chalon-sur-Saône. »

Comment se sont organisées les vacances pour tes jeunes ?

« Ils ont pu couper quinze jours et retrouver les familles. Bien sûr, en continuant d’être sérieux car un programme leur a été fourni par le préparateur physique. Ces vacances leur ont fait du bien mais ils sont contents de revenir et de se retrouver. Désormais, le travail physique se fait à l’entraînement avec le ballon. »

Ils attaquent directement par un match couperet en Gambardella sur la pelouse de Chalon-sur-Saône (R1). Un déplacement lointain pour attaquer le mois de janvier, face à une équipe de niveau inférieur pour qui ce match constitue sûrement un petit événement. Ce premier test de 2022 est d’ores et déjà un piège à éviter ?

« Exactement, c’est soit on passe, soit on rentre à la maison et c’est fini. Notre adversaire est le petit poucet, s’il perd c’est “normal”, s’il gagne c’est l’exploit. J’ai déjà pu échanger avec leur entraîneur, pour eux c’est la fête, d’autant qu’ils n’ont pas encore eu à éliminer de gros club pour l’instant. A nous de ne pas tomber dans ce piège et d’être présent d’entrée de jeu. »

Comment vas-tu mobiliser tes joueurs pour aborder cette rencontre particulière ?

« Il faudra qu’ils abordent ce match comme si c’était le championnat. Je ne veux pas que l’on tombe dans la facilité. Pour moi, c’est comme si l’on affrontait un mal classé en U19 Nationaux, ni plus ni moins. En plus, le côté match couperet ajoutera de la hargne et de l’envie à notre adversaire. Nous devrons être prêts à tout ça. »

Qu’as-tu pensé de la performance de ton équipe lors de l’entrée en lice à Sochaux (2-2, 5-6 t.a.b) au tour précédent ?

« Cela a été un gros match entre deux bonnes équipes et une belle entrée en matière dans cette compétition. Nous avons vraiment répondu présents face à un adversaire de qualité. Ce match a été difficile et surprenant de la part des Sochaliens. Les garçons ont joué comme si c’était une rencontre de championnat, ils se sont accrochés et c’est passé aux tirs au but. »

Plus généralement, que penses-tu du groupe que tu as à ta disposition cette année ?

« Il n’y a pas de grosse individualité mais c’est un vrai collectif. C’est une bande de potes qui a envie d’aller loin en championnat et en coupe, de se montrer. Quand tu as cette force collective, tu sais que tu peux compter sur le copain à côté de toi. Dans les moments difficiles, ils feront les efforts les uns pour les autres. »

Parmi cette génération 2004-2005, auras-tu à ta disposition certains garçons surclassés comme ce fut le cas à Sochaux ?

« Pour ce qui est d’Habib Diarra, cela dépendra de la décision prise par le staff des professionnels en vue de leur match à Metz. En revanche, nous avons de la chance que la National 3 ne joue pas ce week-end. Peut-être que des garçons comme Kanfory Kaba ou Mahamadou Kanouté pourront ainsi venir renforcer nos rangs. »

Il faudra ensuite vite se remobiliser en vue de la réception d’Auxerre en championnat. Désormais, tous les matches seront importants si vous voulez garder le cap dans le haut du classement…

« C’est ça. Au vu de notre première place à la trêve, avec toutefois un match d’avance sur l’Olympique Lyonnais, nous avons décidé de nous fixer de nouveaux objectifs. Avec ces trois matches consécutifs contre Auxerre, Metz et Lyon, je crois que nous serons fixés mi-février si nous pouvons continuer de prétendre aux deux premières places. Ce début d’année sera décisif sur tous les plans. »