Quel étoilé à Paris ? - Racing Club de Strasbourg Alsace
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15/02/2017

Quel étoilé à Paris ?

Cette Ligue 2 est décidément une machine à remuer tous les sentiments. D’une journée à l’autre, elle bouleverse les débuts de certitude jusqu’à démontrer à l’évidence que rien ne se passe comme prévu. Nulle part. On peut prendre un à un les résultats, ces dernières semaines, de toutes les équipes qui jouent des coudes à l’avant du peloton. Il en ressort un parfum d’imprévisibilité assez considérable, des accélérations suivies de coups de frein étonnants, des coups de mou qui peuvent affecter chacun des prétendants. Tout ça nous donne une course confuse et délicieusement incertaine.

Notre Racing n’échappe pas à ces mouvements de terrain qui affectent l’ensemble du territoire. Il n’en reste pas moins au contact avec les meilleurs alors que nous entrons dans le dernier tiers de la bataille. On peut se demander finalement où, quand et comment se fera la différence. Qu’est-ce qui fera pencher la balance finalement ? La profondeur de banc ? L’envie d’attaquer ? Le souci de bien défendre ? L’expérience ? La jeunesse ? Un mélange des deux ? La concentration ? Le sérieux ? Tout ça confondu peut-être et même certainement. La chance ? Il en faut toujours un peu. Quelque arbitre qui ne brandirait pas ses cartons sans y réfléchir un tout petit peu ? Ça aussi probablement. Le public ? Sur cette question au moins, le doute n’est pas permis concernant le peuple alsacien.

Le printemps n’est plus si loin qui distribuera les lauriers alors que se dessine une semaine qui peut peser sur notre destin. Trois gros matches nous attendent au tournant en l’espace de huit jours. Ça commence avec le Red Star ce vendredi, un Red Star aussi imprédictible que le reste de la confrérie. Une équipe capable en tout cas d’aller plier le leader brestois sur son pré (1-0, le 23 janvier dernier), qui traverse une bonne période et reste sur trois matches sans défaite (une victoire et deux nuls). C’est plutôt du lourd en ce moment et il conviendra donc d’éviter de faire la sieste pendant une mi-temps comme nous l’avons fait à Troyes (0-4).

Tours, en match en retard, suivra mardi prochain à 18h30, un horaire des plus sympathiques pour ceux qui ont de la route à faire et qui ont la chance d’avoir un travail. Le triptyque s’achèvera  avec la venue de Clermont, le 24 février (20h), et de sa dame entraîneur, Corine Diacre. Après ça, on fera les comptes. On en saura un peu plus. Ou pas. L’idée d’un groupe qui marche d’un même pas et accepte les nécessaires adaptations au rythme imposé reste essentielle. Ça commence à Paris, au Red Star. Le dernier Guide Michelin ne dit pas à qui sera décerné l’étoile.

Je vous dis à la semaine prochaine !

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.