LES COUPS FRANCS DE BUBU – Toujours vivants - Racing Club de Strasbourg Alsace
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07/05/2014

LES COUPS FRANCS DE BUBU – Toujours vivants

« Mettez m’en cinq » : c’était le titre de mon humble chronique avant l’ébouriffante victoire et les deux buts venus du bout du monde de Sebastian Ribas contre Bourg-Peronnas (3-2), il y a deux semaines de cela. Cinq comme les victoires qui semblaient nécessaires pour sortir du cauchemar dans lequel le Racing aurait sombré définitivement, dès ce soir-là, en cas de défaite. Depuis, nos joueurs sont allés chercher un nouveau succès au Poiré-sur-Vie (3-1), réussissant à inscrire trois buts deux rencontres de suite ce qui n’était pas arrivé une seule fois depuis le début de la saison.

Un bout du chemin est fait mais il serait criminel de penser que le cauchemar s’est soudain estompé. Au contraire. Un peu de crème réparatrice a été étalée sur la cicatrice mais tout reste formidablement compliqué. Nous entrons dans un moment de la vie du National où chaque seconde va devenir étouffante. Il y a juste ce souffle d’espoir délicieux qui vient de renaître, une brise seulement qui pousse faiblement encore dans notre dos mais qui peut devenir tempête si l’énergie mise à ne pas mourir sur le pré montrée par la troupe à Milo Sikimic, ces deux derniers vendredis, continue à animer les rangs. C’est une chance considérable, quasi inespérée il y a si peu, qui se présente. Nous recevons Dunkerque, un emmerdeur public pour toutes les équipes du dernier tiers du classement puisque les Nordistes n’ont perdu aucun match à l’extérieur contre les formations du bas de l’échelle.

Et ça, c’est une autre partie du challenge qui attend notre armée renaissante. Tordre le cou à cette statistique comme elle a enfin balayé son incapacité à s’imposer en territoire ennemi. Il y a donc mille raisons pour plonger dans ce match avec l’envie de tout renverser, mille raisons pour le public à rugir et gonfler les voiles du bateau alsacien. Je ne sais plus qui disait que « l’espoir est un sentiment qui ne meurt qu’avec l’homme ». A l’heure qu’il est, le Racing est encore bien vivant. 

Je vous dis à la semaine prochaine !

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.