LES COUPS FRANCS DE BUBU – Mettez m’en cinq ! - Racing Club de Strasbourg Alsace
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24/04/2014

LES COUPS FRANCS DE BUBU – Mettez m’en cinq !

« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » : j’ai sans doute fait appel à cette phrase de Mark Twain, il y a une petite année de cela, alors que le Racing menait son incroyable combat pour monter en National. Aujourd’hui, elle est plus d’actualité que jamais alors que Bourg-Péronnas annonce un rendez-vous terrible, synonyme de fin de tous les espoirs si la victoire n’est pas au bout.

L’impossible ? Ce n’est rien d’autre, désormais, que gagner les cinq rencontres qui restent. Oui, cinq comme les cinq victoires que nos joueurs sont parvenus à remporter lors des vingt-neuf  journées précédentes. Vu comme ça, on se sent au pied de l’Everest en short et en tongs. Oui, bon et alors ? Ça ne vaut pas le coup d’essayer, d’y mettre toute son énergie, de tenter cette formidable aventure en évitant de se regarder le nombril, de chercher ailleurs ce qui ne marche pas, de se mettre à plat pour une histoire qu’on serait fiers de raconter un jour à ses enfants ?

Tout ceux qui, comme moi, serons à la Meinau y croient, eux ! Sinon, autant emmener sa blonde sur une terrasse et déguster une bonne piadina au prosciutto di Parma. Nous serons là, plusieurs milliers, à prier encore pour que l’impossible se produise et pas un, parmi nous, ne comprendrait qu’un seul des hommes appelés ce soir à défendre ses couleurs du moment ne jette pas toutes ses forces dans ce combat insensé.

Le seul échec acceptable est celui qui survient lorsqu’on a quand même tout fait pour l’éviter. Ça, ça se pardonne, le reste, jamais ! Et donc voilà, pas la peine de tourner autour du pot ! Il reste cinq obstacles, il n’est écrit nulle part qu’ils sont infranchissables et c’est ça que j’ai envie de marteler cette semaine ! On oublie tout, on ne calcule plus rien, on ne regarde même pas le calendrier, ce que fera celui-ci ou celui-là. Moi, je vois un mini-championnat de cinq matches, une chance incroyable de tout sauver encore. « Ils ne doivent pas croire que c’est impossible et ils le feront ».  Ça, très humblement, c’est moi qui le dis.

Je vous dis à la semaine prochaine !

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.