25/04/2018
L’Alsacien d’origine, installé à Nice, suivra de près le match entre ses deux équipes de cœur.
« Complètement. Même si j’ai joué également au Paris FC, au PSG, à Mulhouse et à Guingamp, mes deux clubs de cœur restent le Racing et le Gym. Sur mes dix-huit ans de carrière, j’en ai passé cinq en Alsace et sept sur la Côte d’Azur. J’ai également entraîné Strasbourg et Nice et j’ai été directeur sportif du club azuréen. Les deux clubs représentent une grande partie de ma vie. En plus je suis né en Alsace, à Mutzig, j’y ai passé toute ma jeunesse et je vis maintenant sur la Côte ».
« J’y ai signé comme stagiaire en 1968. Six mois plus tard j’étais titulaire et un an après j’étais appelé en équipe de France (17 sélections). Je suis resté trois ans. C’était l’époque des Schuth, Burcklé, Grava, Kaniber, Molitor, Piat. Puis je suis revenu en fin de carrière de 1985 à 1987. Comme joueur puis comme entraîneur quand on m’a demandé de remplacer Jürgen Sundermann avant d’être moi-même débarqué ».
« Je dirais le barrage entre les deux équipes en mai 1990. J’étais directeur sportif du Gym et nous avions perdu 3-1 au match aller à la Meinau. On a sauvé notre place en D1 en gagnant le retour 6-0 avec quatre buts de Robby Langers ».
« J’y allais souvent quand mes parents étaient encore en vie. C’est plus rare aujourd’hui. Mais j’ai toujours un grand plaisir à retrouver l’Alsace et Strasbourg. Toute ma famille, enfants et petits-enfants, apprécient également beaucoup ».
« Ah la Meinau… C’est toute mon enfance, toute ma jeunesse. J’ai découvert l’endroit vers sept ans quand j’y allais avec mon père et mon oncle et c’est là que j’ai débuté. J’ai connu l’ancienne Meinau avec une seule tribune et les spectateurs debout de l’autre côté. Puis j’ai découvert le nouveau stade lors de mon deuxième passage. Je sais qu’ils veulent à nouveau le transformer. Le stade évolue mais la ferveur ne se dément pas. Strasbourg est une vraie ville de foot. Davantage à mes yeux que Nice ».
« Pour être honnête, je suis aujourd’hui un peu plus niçois et je regarde d’abord tous les matchs du Gym, au stade ou à la télé. Je suis installé sur la Côte, toute ma famille y habite et j’y ai mes affaires (une société de prêt à porter). Mais je ne suis pas insensible au Racing, loin de là. J’ai vu cinq ou six matches en intégralité et ç’a m’a plu. Il y a des hauts et des bas mais je pense qu’ils vont se maintenir ».
« Ça, c’est sûr. Et pour tout vous dire, j’aimerais un match nul. Ça rapprocherait le Racing du maintien et Nice d’une qualification européenne ».