Wait and see ! - Racing Club de Strasbourg Alsace
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10/08/2016

Quatre points ramassés en championnat, une jolie qualif en Coupe de la Ligue : le début de saison du Racing est encourageant. Nous aurions signé les yeux fermés pour une telle entrée en matière alors que nous nous demandions encore, avant le premier déplacement à Bourg-en-Bresse (0-0), comment les hommes de Thierry Laurey allaient vivre ce retour dans le monde professionnel. Trois matches plus loin, on respire mieux.

Mais trois matches, ça reste trop court pour tirer des conclusions. On sent bien que l’affaire ne s’est pas encore décantée, loin de là. Les deux premières journées ont égrené des résultats serrés et peu prolifiques. Hormis les victoires de Valenciennes (2-0 contre Clermont) et Sochaux 3-1 à Troyes) lors de la journée initiale, tous les autres scores sont étriqués, matches nuls ou succès par un petit but d’écart. Au total, onze rencontres sur vingt n’ont pas trouvé preneur. Plus de la moitié des parties conclues par un nul, ça en dit long sur l’homogénéité estivale de cette Ligue 2.

Un tel bilan ouvre essentiellement la porte à la prudence et à la patience. Wait and see comme disent les Anglais. Concernant nos Strasbourgeois, le constat est le même. Ce qui est pris n’est plus à prendre. Pour le reste, on a vu pas mal de bon, un peu de moins bon. Ici comme ailleurs, on se cherche encore. Les lignes peuvent bouger. Mardi soir, après la qualification face à Niort (1-0), en conférence de presse, Thierry Laurey a évoqué cette question, expliquant en gros que l’équipe du premier jour n’est pas forcément celle du dixième, encore moins celle du dernier. Si j’ai bien compris le cœur du message, c’est que l’équipe c’est surtout le groupe tout entier, que chacun sera concerné un jour ou l’autre.

Cette idée du groupe et du partage des responsabilités est essentielle dans le voyage au long cours qui vient à peine de commencer. Jusque-là, l’entraîneur a déjà utilisé dix-sept joueurs. D’autres, en phase de reprise, vont bientôt sonner à sa porte. En papotant avec l’un ou l’autre, j’ai bien senti combien tout cela est déjà ancré dans l’effectif. Une saine concurrence s’est installée. A ce jour, elle semble de nature à tirer chacun vers le haut, au grand profit de l’équipe toute entière.

C’est la force collective qui fera le lit de la saison alsacienne alors que se profile un voyage très compliqué à Tours, un pensionnaire de longue date de la L2, un bloc rompu à ses particularités. Pour quelques secondes seulement, la formation de Fabien Mercadal a laissé passer une grosse performance à Lens (2-2), encaissant l’égalisation dans le temps additionnel. Il va falloir piocher dur contre une équipe solide où sévit désormais une jeune connaissance en la personne de Denis Bouanga. A Tours, prends garde ! Mais à Tours, restons unis dans l’effort.

Je vous dis à la semaine prochaine !

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.