25/04/2014
Mené 1-2 à la 90′, le Racing a signé un véritable miracle en s’imposant 3-2 devant Bourg-Péronnas, ce vendredi soir à la Meinau. Sebastian Ribas, auteur d’un doublé dans les arrêts de jeu, est le héros de la soirée. Cette victoire change les perspectives de la fin de saison car le RCSA revient à 6 longueurs du premier non-relégable à quatre journées de la fin. C’est plus que jouable !
C’est le genre de fin de match qui peut tout changer dans un groupe qui manquait de confiance. Parvenir à égaliser puis à l’emporter dans les arrêts de jeu a souvent des effets stimulants insoupçonnés. La Meinau a vécu ça, ce vendredi soir. Un retournement de situation comme elle en raffole et qui l’a fait chavirer de bonheur, au terme d’une prestation crispante et qui aurait pu être terriblement frustrante si elle s’était conclue à la 90′. Cette première victoire du club strasbourgeois depuis le 31 janvier dernier fait un bien fou.
Le RCSA avait ouvert le score par l’intermédiaire de David Ledy (23′), qui venait concrétiser la domination strasbourgeoise. Le Racing faisait bonne figure dans cette première période. Mais un élément est venu perturber tout cela : l’arbitre de la rencontre, Stéphane Bar. Une succession de décisions étranges, jusqu’à un penalty accordé pour Bourg-Péronnas pour une soi-disant faute de Grimm sur une frappe de Chapuis (41′). Sans parler de la fin de cette première période et du début de la seconde, au cours desquelles l’homme au sifflet ne contrôla plus rien. Ce qui eut le don de sortir du match un Racing qui n’avait pas besoin de ça, et qui voyait même son adversaire bressan prendre l’avantage par l’ancien du club, Cyril Chapuis (74′).
Mais, on l’a dit, le Racing n’a pas lâché. Et s’est imposé grâce aux troisième et quatrième buts de son attaquant uruguayen. Une victoire qui vient confirmer le rebond entr’aperçu à Orléans (1-1), vendredi dernier. Et qui, s’il ne permet pas au RCSA de bouger au classement, lui permet, malgré tout, de revenir à six longueurs de Boulogne-sur-Mer et Luçon, 14e et 13e. Autant dire qu’à quatre matches de la fin, tout redevient possible. L’exploit est envisageable !!!
