Un dimanche à la maison - Racing Club de Strasbourg Alsace
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15/01/2022

Un dimanche à la maison

Le Racing n’est pas souvent à la maison ces temps-ci, victime d’un calendrier et de tirages au sort qui l’ont beaucoup obligé à faire et défaire ses valises. Son seul match à domicile de janvier, ce dimanche contre Montpellier, est noyé en plein milieu d’une série de quatre déplacements qui font ressembler le bureau de Guy, notre team manager, à une agence de voyages.

Décembre avait déjà fini sur le même mode, le brouillard en plus, un match de Coupe à Valenciennes où on n’a rien vu, un passage à Clermont où on n’a rien vu non plus mais appris que l’épaisseur de la brume avait quelque chose d’une vue de l’esprit. 

En d’autres temps, on se serait précipité sur cette enclave domestique avec frénésie. Il n’y aura, hélas, que 5000 spectateurs à la Meinau. Il n’y a pas à commenter, juste à appliquer la loi. C’est comme ça, on ne peut être jauge et partie.

C’est un moment étrange quand, en plus, on ne sait finalement qu’à 48 heures du coup d’envoi, après les derniers tests de dépistage, qui sera de la revue. Pour le Racing, pour tous ses concurrents aussi, plane une incertitude permanente qui confère quand même à la compétition un drôle d’environnement, comme une épée de Damoclès dont les conséquences peuvent être réelles sur l’issue des rencontres.

On sait par contre, et c’est quand même beaucoup, que Alexander Djiku et Habib Diallo (partis à la CAN), Maxime Le Marchand (qui se remet de son opération du dos), Ludovic Ajorque (suspendu) et Eiji Kawashima (positif à la Covid-19) vont à coup sûr manquer à l’appel, que le doute entoure les présences de Frédéric Guilbert et Moïse Sahi.

Mais ils seront bien 22 à débuter ce Racing-Montpellier qui propose un sacré défi aux gars de Julien Stéphan. Le MHSC vient, en effet, d’enfiler six victoires de rang dont quatre en Ligue 1, qui ont permis un bond de la 11e à la 5e place. C’est une équipe qui pète la forme, au complet, qui vient de nous éliminer de la Coupe de France et dont les intentions sont claires : prolonger à Strasbourg le cycle infernal du succès.

De Metz, le Racing a, quant à lui, ramené trois points qui ont gonflé l’orgueil régional de son peuple. Deux longueurs, seulement, séparent les Alsaciens de leur visiteur et tout l’enjeu de l’affaire est donc résumé dans ce constat.

Vous serez des milliers, devant la télé, à pousser, à espérer une nouvelle grosse performance des Bleus. Une victoire peut-être, malgré tout. On prie pour ça en ce dimanche de foi essentiellement cathodique, dans une communion distante mais tous ensemble quand même. Comme toujours.

Cet article a été rédigé par :
Jean-Marc Butterlin

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.