Le capitaine du Racing parle du début de saison du Racing et de la nécessité de rester concentré. Il se veut confiant et espère, sur un plan personnel, continuer à progresser.

Contre Dijon (3-0), le Racing a signé, après Bordeaux (2-0), son deuxième clean sheet de la saison. Un domaine compliqué la saison dernière (seulement quatre au total). C’est important pour un défenseur ?

« Oui, c’est important. Pas seulement pour les défenseurs mais pour l’équipe entière. Ne pas prendre de but, ça veut dire que chacun a fait son travail, que chacun était concentré. La concentration, c’est une clé importante dans une saison. Un bon résultat, c’est quand toute l’équipe fait le travail, à 100% . C’est ce qui a sans doute manqué sur les 11 buts qu’on a encaissés, à Marseille par exemple, en fin de match. Si on est dans cet état d’esprit, on fera bien mieux que quatre clean sheets cette saison. Quand on ne prend pas de but, c’est surtout bien pour le gardien et sa confiance ».

C’est quoi le secret d’une bonne défense ?

« Ce qui compte, c’est l’adaptation des uns par rapport aux autres. Se connaître, savoir les forces et les caractéristiques de ton partenaire et se situer sur le terrain. Ça peut prendre du temps mais je trouve qu’on avance bien ».

Tu es au cœur de cette défense et capitaine de l’équipe.
Comment juges-tu ton début de saison ?

« En tant que nouveau joueur, c’est un honneur d’avoir été nommé capitaine de cette équipe. C’est aussi une grande responsabilité. Je dois faire valoir mon expérience. En arrivant au Racing, je n’avais plus joué depuis six mois. Je suis encore en phase de progression, pour le rythme et le niveau de jeu. Plus je vais jouer, mieux ça va aller. Mais, à cet instant, je suis plutôt content ».

Depuis quelques matches, l’entraîneur a mis en place une défense centrale à trois. C’est ta préférence ?

« Je n’ai pas de préférence. On a déjà joué à deux ou à trois. C’est un système que j’ai connu avec l’équipe nationale de Serbie et avec La Gantoise. Peut-être, selon l’adversaire, changerons-nous encore. C’est bien pour le coach d’avoir plusieurs possibilités tactiques. Autant que le système, c’est l’implication des joueurs qui compte ».

A ce jour, le Racing est 8e avec 11 points. Comment vois-tu l’avenir ?

« Pour l’instant, c’est bien. Je sens qu’il y a un vrai potentiel dans cette équipe et une formidable ambiance à la Meinau. On peut sans doute progresser encore à condition, je me répète, de ne pas nous relâcher. Il y a beaucoup d’équipes proches de nous. Il suffit de regarder le classement pour voir que les choses peuvent aller vite dans un sens comme dans l’autre. Gardons les pieds sur terre. Dans un championnat comme celui-là, il faut être toujours à 100%. Dans le groupe, tout le monde se sent impliqué ».

On s’approche de la trêve internationale. Tu rêves de retrouver ton équipe nationale ?

« C’est sans doute encore un peu tôt. Mais ça reste un rêve, un honneur. C’est clair que rejouer avec la Serbie fait partie de mes objectifs ».