Il serait tentant ici de faire danser les mots autour des fameuses et populaires images d’Epinal, de jouer avec, histoire de se détendre un peu avant la venue du Stade Athlétique Spinalien, ce vendredi (20h) à la Meinau. En fait d’image, la seule qui intéresse vraiment c’est celle que le Racing va donner de lui durant ce qui est désormais un derby de la Grande Région.
Cette chronique sera donc plus courte que de coutume tant il est inutile d’en rajouter sur les enjeux imminents et plus lointains du calendrier alsacien. Ça nécessite moins de paroles que d’actes. La défaite de Fréjus (0-1), qui a étiré à quatre mois notre série de matches sans victoire à l’extérieur (la dernière date du 30 octobre 2015 à Châteauroux, 1-0), a quand même fait l’effet d’une douche glacée. Sans les hésitations de l’un ou l’autre de nos poursuivants, la situation pourrait être plus ennuyeuse qu’elle ne l’est finalement.
Faisons donc simple. Le Racing est opposé à un nouveau relégable avec les emmerdements habituels contre un adversaire qui met tout son âme dans son combat de survie en National, qui reste sur quatre matches nuls de rang, le dernier contre Châteauroux (1-1). Cela situe le degré d’implication des Vosgiens en ce moment. Que dire d’autre ? Que la nécessité de faire le plein à la maison est plus essentielle que jamais. Que rien, aujourd’hui, n’autorise nos joueurs à se croire au-dessus de la mêlée. Que le public attend énormément de ce rendez-vous. Les mecs, on vous attend à l’heure de vos engagements et de vos objectifs ! Bon, ben, c’est tout. A vendredi !
Je vous dis à la semaine prochaine !
Allez Racing et salut bisame !
Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.
