Modeste : « Une chance d’être ici » - Racing Club de Strasbourg Alsace
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06/02/2013

Modeste : « Une chance d’être ici »

Né à Paris le 12 mai 1988, Billy Modeste est racingman depuis 2011 après un début de carrière à Ajaccio et à Toulon. Le grand défenseur strasbourgeois (1,92 m pour 80 kilos) confie ici ses ambitions, saluant l’état d’esprit qui existe dans l’équipe et la chaleur du kop de la Meinau. Celui dont son entraîneur François Keller note « les gros progrès et une importance humaine considérable dans le groupe », explique comment l’équipe alsacienne peut remplir ses objectifs. Humblement. Modeste porte bien son nom.

– Après ce joli match nul à Paris, le Racing semble dans une dynamique prometteuse…
– On reste sur quatre victoires et un match nul. C’est extrêmement positif et ça nous montre la marche à suivre. L’idée, maintenant, c’est de garder l’état d’esprit qui nous a permis de remonter au classement. Les qualités, on les a. Il faut continuer à se donner à fond à chaque match. On fera les comptes à la fin.

– Ton retour en défense centrale coïncide avec une série de cinq matches sans prendre le moindre but. Ça te rassure ?
– C’est en tout cas très agréable. On est parfois à la limite mais ça tient bien pour l’instant. On a su être décisifs dans les moments importants. Un jour, ça va s’arrêter. Mais on va garder le bleu de chauffe.

– Parle-nous de ton entente avec Milo Sikimic…
– Il y a une belle entente. Il me parle, je lui parle. On s’écoute quoi, on se replace sur le terrain. Et puis, Milo c’est un vrai guerrier, comme moi.

« Répondre aux attentes du coach »

– Que penses-tu apporter sur le terrain ?
– D’abord, j’essaie de répondre aux attentes de l’entraîneur quand il fait appel à moi. Je bosse pour ça. Le sentiment qui prédomine c’est l’efficacité, j’essaie d’être le meilleur possible dans les duels ce qui est primordial pour un défenseur. Je crois aussi qu’on peut compter sur mon jeu de tête, défensivement et offensivement.

– L’équipe est deuxième à deux points de Mulhouse (avec un match en plus). Faut-il s’attendre à un duel alsacien pour la montée ?
– Il se dégage en tout cas un sacré parfum de derby sur notre groupe. Mais c’est la photo du moment. Nous, il faut qu’on suive notre propre route. D’autres formations, comme Lyon-la-Duchère ou Moulins, sont dans la course. Evidemment, si la situation était encore la même le jour de la venue du FCM à la Meinau (NDLR: le 6 avril prochain), ce serait une sacrée affiche. Mais j’insiste, il ne faut pas se focaliser là-dessus.

– Tout doucement, la pression n’est-elle pas en train de monter ?
– On ne peut pas prétendre que la pression n’existe pas. Mais c’est une pression très positive, agréable je dirais. Nous connaissons tous l’ambition du club qui est de remonter le plus vite possible. Mais c’est un challenge excitant.

« Franchir les échelons avec le Racing »

– C’est ce qui donne envie ?
– Bien sûr. Quand on voit ces milliers de spectateurs venir nous encourager en CFA, on sent bien le poids du club, ce qu’il représente pour les Alsaciens. Ça donne envie de se battre aussi bien collectivement que personnellement.

– Te voilà devenu un vrai Strasbourgeois…
– Tout à fait. J’adore la ville et comment ne pas tout donner quand on a ce Kop derrière nous. C’est incroyable à ce niveau. C’est une chance d’être ici, ça donne envie d’accompagner le projet des dirigeants. C’est mon désir en tout cas de franchir les échelons avec le Racing.