Vous avez désigné Anthony Caci comme le meilleur Strasbourgeois de la rencontre face à l’Olympique de...
Lire la suite05/11/2020
« Un bon petit gars qui n’a jamais posé de problèmes ». C’est l’image que conserve Thierry Brand de Michaël Cuisance. L’actuel directeur adjoint de l’académie strasbourgeoise était responsable des U 15 lorsque le gamin du quartier de l’Elsau, né le 16 août 1999, est arrivé : « Il est resté chez nous durant cinq années, de 8 à 13 ans. En 2012, il est parti pour le Pôle de formation de Nancy à un moment où le Racing avait perdu le statut professionnel. C’était son idée, une vraie volonté personnelle. Je crois même que c’est lui qui a imposé ce choix à ses parents. C’était son rêve. Ce n’était pas l’option la plus facile, qui consistait, à s’éloigner du foyer familial. Mais c’était déjà le signe d’un caractère très fort ».
Le petit Cuisance d’alors ressemblait-il à celui qui allait bientôt se lancer dans l’aventure de la Bundesliga, signant au Borussia Mönchengladbach à même pas 18 ans ? « En tout cas, quand je le vois jouer aujourd’hui, je revois le gamin du Racing. Toujours la tête haute, sachant se placer entre les lignes, dotée d’une grande vision du jeu. À l’époque déjà, quand il avait la balle sur son pied gauche, il la mettait où il voulait ».
Du coup, Thierry Brand ne s’étonne pas : « Il a toujours su où il désirait aller. Il était plutôt discret. À l’école, il ne posait pas le moindre souci, jamais dans les mauvais coups ».
La suite, on la connaît. Trois saisons en Bundesliga (Mönchengladbach de 2017 à 2019, au Bayern la saison dernière), 55 matches et 3 buts au compteur dans le grand championnat allemand. En 2017/2018, les supporters du Borussia le propulsent « Meilleur joueur de la saison ». Le temps de jeu se réduira au Bayern au cœur d’une concurrence plus rude. « Mickzo », son surnom, y a signé un contrat de cinq ans.
À l’été dernier, il est prêté à l’OM avec option d’achat. En arrivant, il insiste sur « l’honneur de jouer dans un club mythique ». Ce vendredi soir, il va découvrir la Meinau pour la première fois comme joueur professionnel. À quelques hectomètres de la maison où il a grandi.
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