Mehdi Chahiri : “Heureux de découvrir la Ligue 1” - Racing Club de Strasbourg Alsace
Retour

22/08/2020

  1. Accueil
  2. /
  3. L’actualité du Racing
  4. /
  5. Interview
  6. /
  7. Mehdi Chahiri : “Heureux...

Mehdi Chahiri : “Heureux de découvrir la Ligue 1”

Véritable révélation de la saison de National 1 au Red Star avec 11 buts à la mi-saison, Mehdi Chahiri (24 ans) s’apprête à découvrir la Ligue 1 sous le maillot alsacien. Rencontre avec la toute première recrue du Racing version 2020-2021.

 

Peux-tu nous refaire ton parcours dans le foot depuis tes débuts ?

J’ai commencé le foot à Grande-Synthe, ma ville natale dans le Nord, jusqu’à l’âge de 15 ans, puis j’ai fait une saison en U16 à Boulogne-sur-Mer. Je suis ensuite revenu à Grande-Synthe faire mon année U17 et j’ai rejoint le groupe de National 3 pendant deux ans. C’est là que j’ai signé à Lorient pour jouer avec la réserve, mais au bout d’une saison je suis parti à Dunkerque en National 1. J’y ai passé trois ans avant de signer au Red Star l’été dernier, puis à Strasbourg cet hiver.

 

Comment se passe ton intégration ? As-tu pu créer des affinités dans le groupe ?

Super, je m’entends bien avec tout le monde, j’ai été très bien intégré. Je passe pas mal de temps avec des joueurs comme Kenny, Jean-Jean, Bingourou… Tout le monde est très cool avec moi.

 

Ces dernières années tu as donc évolué au niveau National avec Dunkerque puis le Red Star. Désormais, tu découvres la Ligue 1 et le monde professionnel ici avec Strasbourg, quelles sont les différences qui t’ont marqué durant cette préparation du Racing ?

Tout le monde est beaucoup plus affûté physiquement, mieux armé. Dans les jeux, tout va plus vite, il faut suivre le ballon plus rapidement. De plus, par rapport au National, il est beaucoup plus difficile de faire  la différence dans les trente derniers mètres car les joueurs sont plus forts tactiquement.

 

Tu fais partie de ces joueurs qui ne sont pas issus d’un cursus de centre de formation. Le fait d’être aujourd’hui, à 24 ans, dans un club de Ligue 1, qu’est-ce que ça signifie pour toi ?

Je suis très heureux d’y être parvenu et de pouvoir découvrir ce championnat, même si les parcours comme le mien sont de moins en moins rares dans le sillage professionnel de nos jours. Personnellement, j’ai toujours gardé confiance en moi, je savais que je finirais par réussir quitte à ce que ça prenne du temps. Mais il a fallu garder un mental solide car quand tu n’as pas fait de centre de formation, tout le monde autour de toi est plus au point techniquement et tactiquement.  

 

 

Parle-nous de ton profil sur le terrain, quel genre de joueur es-tu ?

Je suis un joueur rapide et plutôt à l’aise techniquement, j’aime bien le « un contre un ». Je suis aussi assez adroit devant le but. Mon poste de prédilection ? J’ai énormément joué ailier gauche donc c’est la réponse qui me vient tout de suite, mais je peux aussi évoluer derrière l’attaquant ou sur le côté droit… En réalité, à tous les postes de l’attaque sauf numéro neuf.

 

Clin d’œil du destin, ton premier déplacement en Ligue 1 aura lieu à Lorient, un club que tu as connu il y a quelques années en équipe réserve…

Cela va me faire bizarre de revenir à Lorient sous un autre maillot, c’est sûr. Toutefois je n’y ai joué qu’une saison en 2014-2015, et la plupart des gens que j’ai côtoyés ont quitté le club depuis. Il ne reste que Mohamed Mara de mon époque. J’essaye de ne pas trop y penser et de rester bien concentré sur ce premier match.

 

Tu effectues donc tes premiers mois ici à Strasbourg. Étais-tu déjà venu à la Meinau ?

Oui, j’étais déjà venu en tant que spectateur en 2016 lors d’un match de National. C’est Denis Bouanga, que j’ai connu à Lorient, qui m’y avait invité. En plus, c’était un match contre Dunkerque, le match de la montée pour le Racing. Pour une rencontre de troisième division, l’ambiance était incroyable, le stade était plein. À la fin, les supporters sont allés célébrer la montée sur la pelouse. J’ai toujours vu le Racing comme un club très familial, très proche de son public, et je crois que c’est le cas.

 

As-tu pu visiter un peu la ville depuis que tu es ici ?

Oui, un petit peu. J’aime beaucoup cette ville, elle est très agréable, même s’il fait trop chaud en ce moment (rires)… On m’avait prévenu que l’hiver était rude en Alsace mais que l’été allait aussi être étouffant. C’est vrai !

 

Les supporters commencent-ils à te reconnaître ? Que voudrais-tu leur dire à la veille de cette première journée de championnat ?

Ils me reconnaissent de temps en temps… J’ai fait trois ou quatre photos dehors depuis mon arrivée, mais ils me connaîtront sûrement un peu mieux quand les matches auront repris. En tout cas, j’ai vraiment hâte de les découvrir et de fouler la pelouse de la Meinau, même si les conditions ne permettent pas de jouer à « guichets fermés » pour le moment. J’espère qu’ils pourront bien nous encourager toute l’année et surtout qu’on ne les décevra pas.