Marester : « Je sais de quoi je parle » - Racing Club de Strasbourg Alsace
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08/07/2015

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Marester : « Je sais de quoi je parle »

Après sa signature intervenue la semaine dernière, Eric Marester a rejoint le groupe de Jacky Duguépéroux en ce début de semaine. Le latéral droit, fort d’une longue expérience en Ligue 2, explique les raisons de son choix.

– Eric, qu’est-ce qui t’a motivé pour rejoindre le Racing ?
– L’intérêt manifesté par les dirigeants et l’entraîneur. Strasbourg reste un grand club et j’ai été touché par les paroles tenues par les gens du club. Le projet est intéressant.

– Tu as réalisé quasiment toute ta carrière en L2, un bout même en L1. Tu n’as pas hésité à descendre d’un échelon ?
– J’y ai forcément réfléchi. J’en ai parlé avec ma femme, avec mon entourage. Dans la balance, le positif a largement penché du côté de Strasbourg. J’aurais pu rester à Ajaccio ou signer dans d’autres clubs de L2. A l’arrivée, beaucoup d’éléments allaient dans le sens de Strasbourg.

– Lesquels ?
– L’ambition affichée, la volonté de retrouver le monde professionnel. Et tous les échos que j’ai eus sur l’engouement du public ont beaucoup pesé. Finalement, je crois que je vais trouver à Strasbourg une ambiance que je n’ai jamais connue, ni à Troyes, ni à Monaco, ni à Ajaccio, par exemple.

« IL N’Y A PAS QUE STRASBOURG SUR LA LIGNE »

– Monter avec un club, c’est une chose que tu connais…
– J’ai véritablement connu ça deux fois (avec Troyes de National en L2 en 2010 puis avec Monaco, de L2 en L1 en 2012). C’est quelque chose de spécial, qu’il faut savoir assumer sur le terrain, chaque semaine. Car, à chaque fois, tu deviens une cible. Tu es dans l’équipe à battre. Il faut être solide mentalement. Tu n’as jamais le moindre droit au relâchement.

– C’est une grosse pression, sachant que ses rivaux ne vont pas hésiter à mettre la pancarte de favori sur le dos du Racing…
– Oui, mais il n’y a pas que le Racing ! Strasbourg sera un favori parmi d’autres. Les clubs qui tombent de L2 par exemple et d’autres qui ont affiché leurs ambitions par leur recrutement. Tout ça est très excitant mais aussi très difficile. Je vois plusieurs équipes en mesure de jouer les premières rôles. Il n’y a pas que Strasbourg sur la ligne…

– Et tu es bien placé pour savoir que ça ne tombe pas du ciel…
– Je suis même très bien placé. Je sais de quoi je parle. En début de saison dernière, quand je suis arrivé à Ajaccio, j’ai trouvé un club qui descendait de L1 et voulait remonter tout de suite. A l’arrivée, on s’est maintenus in-extremis après une saison éprouvante. Il ne suffit pas de dire je veux monter pour monter. C’est quelque chose qui demande beaucoup de travail, qui interdit le relâchement. On peut dire tout ce qu’on veut, c’est sur le terrain que ça se décide.