LES COUPS FRANCS DE BUBU – Qu’elle était verte, ma Meinau ! - Racing Club de Strasbourg Alsace
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10/09/2013

LES COUPS FRANCS DE BUBU – Qu’elle était verte, ma Meinau !

Quasiment 11.000 spectateurs dans les travées du stade : autant que les trois points empochés avec brio contre Vannes (2-0), la deuxième grande victoire du Racing est d’avoir réuni autant de monde à la Meinau. Franchement, je trouve ça assez incroyable et ça ne fait que confirmer l’incroyable foi du peuple alsacien en son équipe phare. Quand même, l’équipe sortait tout juste de deux défaites de rang, elle avait glissé dans la mauvaise moitié du classement. Même le ciel avait un peu pleuré sur ce bilan provisoire quelques heures avant le match. Dans les bureaux du club, toute la semaine, on s’était un peu regardé avec des mines dubitatives. Votre serviteur, toujours un brin plus optimiste que le reste de la troupe, avait misé sur 10.000, argumentant en passant sur les vertus du samedi soir, le meilleur jour pour tondre le gazon mais aussi pour aller au football.

A propos de gazon, tiens, je tire mon chapeau à toute l’équipe de REV (Racing Espaces Verts) qui bichonne si bien notre pelouse qu’elle a des allures de billard en ce début de saison. C’est peu dire que les joueurs et l’entraîneur ont apprécié l’aire de jeu après avoir éprouvé à Fréjus et Ajaccio des terrains qui n’en avaient pas l’air du tout. Si le Racing a pu développer un jeu aussi séduisant samedi soir, c’est un peu grâce à nos méticuleux jardiniers et beaucoup bien sûr au désir du staff et de nos Bleus de mettre une considérable envie d’aller de l’avant dans leurs initiatives.

Terrain synthétique

A l’arrivée ? Une sacrée bonne soirée qui a confirmé l’osmose régnant entre les joueurs et le public. Le kop a été extraordinaire. Il représente un formidable capitaine de soirée qui sait, désormais, emmener dans son sillage l’arène entière et faire lever les fesses de leurs baquets aux plus paisibles de nos spectateurs. Ma chronique de la semaine dernière s’était attardée sur la nécessité d’ériger la Meinau en bastion imprenable et bruyant. C’est foutrement bien parti. Et donc, merci les kopains !

Avec 7 points, le matelas est un peu plus confortable avant de filer une deuxième et dernière fois à Paris, après le Red Star lors de la rencontre inaugurale (0-0). Le Paris FC, l’un des trois leaders (11 points à égalité avec Ajaccio et Luzenac), nous attend, revenu dans son mythique Stade Déjerine où il est impossible de lui couper l’herbe sous les pieds. Car comme au Red Star, c’est un terrain synthétique qui accueille les adversaires du PFC. C’est un nouveau challenge très compliqué qui attend la bande à François Keller, vraiment pas gâtée par le calendrier ! A l’heure qu’il est, le Racing attend toujours son premier but et sa première victoire à l’extérieur. On prendrait bien les deux, pas vrai. Et ce n’est même pas pour dire que l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Puisqu’il n’y en a pas !

Je vous dis à la semaine prochaine !
Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal “L’Alsace” et Grand Reporter au journal “L’Equipe”. Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg.