Ce ne sera pas un vendredi comme les autres. Un match absolument excitant et lourd d’un enjeu considérable attend nos joueurs contre Bourg-Péronnas, le deuxième du classement. Dans le même temps, le Racing dédie la soirée aux femmes, qui sont invitées gracieusement et pour lesquelles toute une série d’animations a été mise en place par la petite équipe ayant œuvré autour de Sabryna Keller, l’épouse du président et première supportrice de l’équipe.
Ce sera un vendredi de feu et de charme à tous les étages, un rendez-vous à ne rater sous aucun prétexte. Ce sera un soir à emporter le cœur des femmes. Mais comment ? Voici l’éternelle question sur laquelle bien des hommes se cassent le nez quand un mot déplacé, un geste malheureux, une chemise mal repassée peuvent briser l’élan et anéantir la conquête. Ça se joue souvent sur un détail aussi et nous voici revenu au football où le détail est déterminant. Tous les entraîneurs le disent.
Des hommes qui ne renoncent pas
Qu’attendent-elles donc de vous, messieurs les footballeurs, alors que vous allez affronter une équipe qui a déjà la moitié d’un pied en Ligue 2, qui possède huit points de plus au classement, qui vous avait sévèrement punis au match aller (3-0), qui s’avance, autour de Pape Sané, votre bourreau alors (un triplé), avec un rythme de bombardiers puisqu’elle possède la meilleure attaque du National (37 buts) ?
Elles ne vous en voudront certainement pas de donner quelques coups d’épaule, de jurer comme des charretiers, de vous traîner dans la boue et de quitter le terrain, sales comme des cochons. Pour une fois, elles y trouveront quelque noblesse. Vous pourrez même cracher par terre ce qui les désole beaucoup en général. Mais, surtout, vous les ferez craquer grave en restant ce que vous êtes depuis quelques semaines. Des hommes qui ne renoncent pas, qui se battent pour redresser une situation un peu mal mise lors des matches aller. Des hommes dont le vrai pouvoir de séduction résidera dans la force collective dégagée, dans chaque geste de domination ou de sauvegarde, aussi inélégant fût-il.
Elles ne vous aimeront pas individuellement, chacun à faire son joli, mais ensemble, à poursuivre votre quête. « Amato non sarai se a te solo penserai », dirait ma tifosa de toujours. Je vous laisse traduire. A vendredi, pour un amour de résultat !
Je vous dis à la semaine prochaine !
Allez Racing et salut bisame !
Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.
