La défaite de Marseille laisse-t-elle des regrets ?

« Surtout de la frustration, en fait. On a l’impression d’avoir réalisé un bon match. On était appliqués, concentrés. L’équipe a respecté l’organisation mise en place. Après le penalty arrêté par Ouki, on sentait qu’il y avait moyen de ramener un point. Il y a des aspects positifs à retenir même si la fin de match nous a été défavorable. On a montré de meilleures intentions que contre Guingamp par exemple. A l’arrivée, le résultat est le même pour deux matches très différents ».

Justement, on dirait que l’identité de l’adversaire ne signifie pas grand-chose, que tout peut arriver, contre les grosses équipes comme contre les autres…

« C’est une des particularités de ce championnat qui montre effectivement que la victoire est aussi compliquée face aux formations qui luttent pour le maintien. Ce n’est jamais simple. En fait, les gros calibres s’occupent plutôt de leur propre jeu et moins de nous. Lorsque nous affrontons des équipes plus en rapport avec notre niveau, on sent que notre jeu a été étudié pour nous poser des problèmes. A nous de nous adapter ».

“Ce qui nous manque en ce moment, c’est l’efficacité, devant et derrière”

C’est ce qui attend le Racing face à Dijon. Après trois défaites en championnat sans marquer un but, l’équipe se pose-t-elle des questions ?

« L’équipe n’est pas dans le doute. Ce qui nous manque en ce moment, c’est l’efficacité, devant et derrière. On a montré contre Dijon en Coupe de France que nous sommes capables de bien faire. Même si retrouver cette équipe en Ligue 1 n’a rien à voir, on sait ce qu’on a à faire. Nous avons un objectif, le maintien, et pour ça on aura besoin de tout le monde. Toutes nos forces sont engagées vers cet objectif, important pour les joueurs. Important aussi pour le club dans son évolution générale ».

Après une fin d’année 2017 plutôt réussie, est-il possible que le groupe se soit un peu relâché ?

« Ce n’est pas mon sentiment. A aucun moment, il n’y a eu baisse dans la motivation. Il peut nous arriver de rater des matches comme à Metz mais c’est peut-être le lot de toutes les équipes qui sont dans l’idée du maintien. Le club ne nous demande pas de terminer dans les dix premiers. Nous savons le sens de notre mission. C’est pourquoi, ce match contre Dijon est très important. Nous avons l’occasion de nous relancer. Trois points nous feraient le plus grand bien car il ne faut pas laisser passer trop d’occasions. Le temps file vite ».

En signant au Racing (pour deux ans), tu parlais d’honorer le maillot strasbourgeois et de chercher à progresser. Quel bilan personnel tires-tu de tes premiers mois en Alsace ?

« Je suis heureux dans ce club et ma famille se sent bien dans la région. Sur un plan sportif, disons que je suis assez satisfait. Mais comme je suis exigeant et rigoureux, je veux encore progresser. En tout cas, je sais que j’ai fait le bon choix en signant au Racing. Tous mes efforts tendent à devenir meilleur, pour moi, pour l’équipe et pour le club. Par exemple, le fait d’évoluer à droite ou à gauche de la défense fait partie de mon évolution. Les deux postes me vont bien. Je veux simplement apporter le plus possible, là où on me fait jouer ».