“Je préfère prendre Strasbourg qu’un club de National 3” - Racing Club de Strasbourg Alsace
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06/01/2018

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“Je préfère prendre Strasbourg qu’un club de National 3”

L’entraîneur dijonnais, passé par le Racing, connait la difficulté de la tâche qui attend son équipe. Mais il estime que ses joueurs ne peuvent être que déterminés dans la perspective du match à la Meinau.

Avec le Dijon Football Côte d’Or, Strasbourg a hérité, en trente deuxième de finale de la coupe de France, d’un adversaire qui tire à peu près dans la même catégorie que lui. En championnat, les deux équipes sont dixième et onzième à la trêve avec le même nombre de points (24) mais une meilleure différence de buts pour Dijon (-5 contre -7) et, au match aller, le 30 septembre au stade Gaston Gerard (8ème journée de L1), elles s’étaient quittées sur un match nul 1-1, Martin Terrier répondant dans le temps additionnel à un but inscrit par le Sud-Coréen Kwon Chang-hoon.
Un résultat qui, sur le coup, avait beaucoup frustré Olivier Dall’Oglio, l’entraîneur bourguignon. “On avait multiplié les efforts pour réussir à ouvrir le score, se souvient-il, et, dès qu’on y était parvenu, on avait eu ce moment de relâchement coupable qui avait permis au Racing d’égaliser in extremis.”

“Avec Strasbourg, on est tombé sur un adversaire coriace”

Ce dimanche, en début d’après-midi à la Meinau, Dall’Oglio attend donc un autre comportement de son équipe. Il a une réelle envie de faire un vrai beau parcours en coupe, ce qui ne lui est jamais arrivé (Dijon s’est par exemple fait sortir cette saison dès son entrée en Coupe de la Ligue par Rennes à domicile 1-2), et espère une qualification.
Mais il sera très attentif aussi à l’implication de ses joueurs et au respect des consignes.
“Avec Strasbourg, on est tombé sur un adversaire coriace, auteur d’une belle première moitié de championnat, reprend le coach dijonnais. A plus forte raison à la Meinau. Mais on a l’intention de passer et cette rencontre va bien lancer notre année 2018. Franchement je préfère ça plutôt que d’affronter une équipe de National 3 avec les risques que cela comporte. Là, les joueurs ne peuvent être qu’à fond.”

“Je dispose de plusieurs joueurs capables de marquer des buts”

L’ancien défenseur du Racing entre 1989 et 1992 (l’entraîneur des gardiens du DFCO Laurent Weber, né à Colmar, a également porté une saison le maillot strasbourgeois), qui a l’intention d’aligner sa meilleure équipe, veut en particulier savoir si le travail tactique effectué depuis quelques semaines pour être plus performant à l’extérieur va porter ses fruits.
Car Dijon à cette particularité d’être aussi fragile et parfois même indigent sur terrain adverse que conquérant et efficace à domicile. Depuis la fin octobre, les Bourguignons ont systématiquement perdu tous leurs matchs loin de leurs bases dans le même temps où ils remportaient systématiquement tous ceux ceux programmés devant leurs supporters. “Dès ce dimanche, on va voir si ce qu’on s’efforce de mettre en place en déplacement va tenir la route, glisse encore Dall’Oglio, et si on est enfin capable de ne pas encaisser de buts.”

Car, pour ce qui est d’en marquer, les Bourguignons ne se font pas trop de soucis. Ça fonctionne et même plutôt bien. Malgré la perte l’été dernier de Loïs Diony (11 buts et 7 passes décisive en 2016-2017) et Pierre Lees Melou (7 buts et 3 passes décisives dans le même temps), partis respectivement à Saint-Etienne et à Nice, Dijon pétarade.
Le DFCO a tout simplement la cinquième attaque de Ligue 1, juste derrière les quatre meilleures équipes du championnat, le PSG, Monaco, Lyon et Marseille, et est parvenu à inscrire 28 buts en 19 matchs. “Et ce qui est intéressant, savoure l’entraîneur dijonnais, c’est que je dispose de plusieurs joueurs capables de marquer des buts.”

Son équipe, en effet, n’est pas tributaire du rendement d’une ou deux individualités mais peut compter sur l’efficacité de tous ses éléments offensifs. En une demi saison, Wesley Saïd et Kwon Chang-hoon ont marqué chacun 5 buts, Benjamin Jeannot et Julio Tavares chacun 4 buts et Naïm Sliti 3 buts. Avec les cadres comme Baptiste Reynet, Cédric Varrault, Jordan Marié, Florent Balmont ou Frédéric Sammaritano, ils ne sont pas pour rien dans la progression quasi constante d’un club qui, au soir de la dix huitième journée de championnat, pointait même à la 9ème place, le meilleur classement de son histoire en L1… À égalité de points avec le Racing.