Faire du Racing ! - Racing Club de Strasbourg Alsace
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21/10/2022

Faire du Racing !

Le Racing s’en va batailler, ce dimanche, à Toulouse où seul le PSG a réussi à s’imposer, ce qui n’est pas condamnable en soi. Sinon, c’est deux matches nuls (Nice et Lorient) et trois victoires de rang lors des trois dernières journées (Reims, Montpellier et Angers pour finir). Le TFC a ramassé 11 de ses 15 points au Stadium, avec un peu de réussite parfois, mais avec un engagement qui fait de lui un très vaillant promu. 

Vu comme ça, la cité des violettes n’apparaît pas comme l’endroit rêvé pour entrevoir la vie en rose. C’est plutôt la perspective d’un accueil peu amène alors que la chasse aux points est ouverte et va durer un moment. A Toulouse, on s’échine avec l’humilité d’une équipe que deux saisons en Ligue 2 ont endurcie. Quand on revoit la lumière, tout est bon pour ne pas retourner au royaume des ombres.

Ce TFC, il faudra pourtant bien lui monter dessus car le temps passe. D’ici peu, nous aurons atteint le tiers du Championnat et le compte n’y est pas. Autrement dit, l’heure est venue de mettre en adéquation le talent du personnel strasbourgeois avec ses performances. Puisqu’il en manque, il faut à l’évidence en faire plus.

C’est un temps pour ne pas oublier les bons moments mais certainement pour se souvenir comment ils ont surgi, se souvenir aussi que le foot n’est pas une science exacte mais un monde de certitudes fragiles. C’est donc un temps pour réveiller les forces enfouies et s’embarquer dans cette noble quête vers des espaces plus confortables.

A Toulouse, le Racing sera face à lui-même d’abord, à ce qu’il sait faire, à ce qui l’a construit toutes ces dernières années, son unité, son humilité, sa capacité à relever tous les défis, à ne rien lâcher comme on dit, à faire du Racing en somme, jamais peureux quand il s’agit de gravir une montagne.

Voyager n’est pas ce que le Racing fait de moins bien. Sur ses 8 points, il en a pris 5 à l’extérieur ce qui est un peu incongru quand on sait la ferveur et la fidélité de son public, encore orphelin d’un succès à la Meinau mais qui sera devant la télé dimanche à 15 heures, le cœur et l’âme derrière ses bleus.

Même de loin, comme à Angers par exemple, il faut y penser à ce feu qui brûle encore et toujours dans les travées de notre stade, ne pas prendre le risque qu’il puisse s’éteindre un jour. Ce serait beau et grand de gagner à Toulouse. Comme le PSG.

Cet article a été rédigé par :
Jean-Marc Butterlin

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.