Donzelot : “A 90 minutes d’une émotion folle” - Racing Club de Strasbourg Alsace
Retour

22/05/2013

Donzelot : “A 90 minutes d’une émotion folle”

C’est un Pacho Donzelot serein qui a répondu à nos questions. A quelques heures du rendez-vous que tout un club attend, l’arrière droit du Racing ne montre pas d’angoisse particulière, ni de signe d’anxiété. Conscient de l’enjeu du match qui l’attend face à Raon l’Etape, le Colombien fait preuve d’un calme remarquable. 

– Pour commencer, à froid, quelle analyse as-tu du nul face à la réserve du Paris SG (1-1), samedi dernier ?
– Je pense que c’est un match qui va nous servir pour le rendez-vous qui nous attend ce week-end. Le fait d’avoir mis un terme à notre série de victoires n’est pas forcément quelque chose de négatif avant Raon l’Etape. Au contraire, prendre une petite claque avant un tel match, je vois ça d’un bon œil personnellement. 

– Es-tu impatient d’être à samedi 18h ?
– Oui, comme le reste de l’équipe et comme les joueurs de Raon aussi, j’imagine. Eux et nous nous sommes à 90 minutes d’une émotion folle. Chaque équipe sait ce qu’elle aura à faire. Ce sera un bon match, c’est sûr.

– La préparation de ce match sera-t-elle différente des autres ?
– Il faut préparer cette rencontre comme n’importe quelle autre. On connaît l’enjeu, évidemment. Mais jouer le match avant pourrait porter préjudice. Il faut aborder cette partie avec une dose supplémentaire d’envie car l’issue pourrait être fabuleuse, inoubliable. C’est le genre de match qui marquera nos carrières. Personnellement, de toute ma carrière, je n’ai jamais joué un match avec un tel enjeu. On peut tout faire basculer sur cette dernière journée. 

“Pas besoin de longs discours”

– L’histoire serait d’ailleurs assez folle de terminer premier alors que le Racing n’a jamais occupé cette place, cette saison…
– Oui, mais on a toujours été dans la bataille. On n’a jamais été décroché. Ça me fait penser aux sprinteurs dans les courses cyclistes : ils ne prennent jamais la tête de la course, mais passent leur roue en premier sur la ligne d’arrivée. Ce serait beau, évidemment, que ça se termine de la sorte. Ce serait une formidable récompense après deux saisons pas évidentes. Cela récompenserait tout le travail réalisé par le staff depuis deux ans, et par tout le club. Ça récompenserait aussi tous nos supporters qui ont été à nos côtés durant tous nos déplacements et tous nos matches à la Meinau. 

– Pour l’emporter, samedi, il faudra onze guerriers sur le terrain ?
– Il n’y aura pas besoin de longs discours. On sait tous ce que aura à faire. Les premières minutes donneront le ton de la rencontre.