Amofa : "On ne pense qu'à gagner !" - Racing Club de Strasbourg Alsace
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14/05/2013

Amofa : "On ne pense qu'à gagner !"

Avec Abdoulaye Coulibaly, il forme une paire de récupérateurs au milieu de terrain inusable. Brian Amofa, 20 ans, né à Strasbourg, s’impose dans l’entrejeu strasbourgeois, en cette fin de saison. Formé au Racing, et revenu au club l’été dernier après un passage peu concluant en Suisse, il n’a qu’une chose en tête : replacer son club de coeur dans l’élite du football français !

– Avec le recul, que te reste-t-il de la victoire à Grenoble (1-0) ?
–  On a fait un gros match face à une très bonne équipe grenobloise. C’a été vraiment difficile de s’imposer là-bas mais on a su faire le dos rond et exploiter les quelques contres qui s’offraient à nous. Nous n’avons pas réalisé notre meilleur de la saison, c’est clair. On a reçu beaucoup de vagues. Mais c’est le mental qui a fait la différence. Il ne s’agissait pas d’être beau, il fallait être costaud et gagner. C’est une victoire qui vaut très cher et, surtout, qui nous met en confiance avant les deux derniers rendez-vous de cette saison.

– A titre personnel, comment expliques-tu que tu aies gagné ta place de titulaire durant cette fin de saison ?
– Honnêtement, je ne m’y attendais plus. Je n’ai jamais baissé les bras. Ma situation prouve surtout que, dans ce groupe, tout le monde est concerné. La saison dernière, je n’ai quasiment pas joué. Je crois que cela m’a coupé les jambes et explique que je n’étais pas au top en début de championnat. J’ai mis du temps à retrouver le niveau nécessaire pour être performant. D’autant que j’ai été gêné par les blessures et quelques rechutes. Mais c’est vrai que je ne pensais plus avoir ma chance. J’ai profité des absences et j’ai montré que j’avais un mental !

“Je ne pensais plus avoir ma chance”

– Quelles sont les forces de la paire que tu formes avec Coulibaly, selon toi ?
– La force principale, c’est le physique, évidemment. Nous sommes deux grandes sentinelles pour balayer tout le milieu de terrain. Techniquement, on pourrait être meilleur mais on compense par le physique et le mental.

– Dans quel état d’esprit est le groupe ? Se projette-t-il déjà sur Raon ?
– Surtout pas ! On ne pense qu’à Paris. Si nous ne gagnons pas samedi, tout ce que nous avons réalisé depuis un mois n’aura servi à rien. Ce que nous avons en tête, c’est la montée. Et cela passe par deux victoires sur ces deux derniers matches. On ne pense qu’à gagner et à accéder en National. Paris sera un match compliqué car c’est une réserve pro. Les jeunes des équipes réserves jouent souvent sans pression, avec l’envie de se faire remarquer. Ce sont des matches pièges pour des équipes comme nous, Raon, ou Grenoble, par exemple. L’autre difficulté des réserves, c’est qu’on ne sait jamais avec quels joueurs ils viendront. Mais, une chose est sûre, c’est qu’il y aura de la qualité en face.

– La fin de saison approche. Que feras-tu la saison prochaine ?
– On verra. Je suis sous licence amateur, donc il est difficile de se prononcer. Je suis un enfant de Strasbourg, le Racing est mon club de cœur  j’ai été formé ici. Je suis très attaché à ce club. Mon objectif, aujourd’hui, est de tout faire pour remettre le Racing en National car le CFA n’est pas sa place.