Adrien Thomasson : « Focalisés sur l’objectif »

Le meneur de jeu du Racing est conscient de l’enjeu du match contre Nantes, son ancien club, qui demandera de « hausser le niveau de jeu montré à Nîmes ».

Adrien, le Racing sort d’un voyage à deux visages, à Nîmes, avec beaucoup de difficultés dans le jeu et, au final, une bonne opération au classement…

« C’est exactement ça. Ce match a sans doute été l’un des pires de la saison, avec beaucoup de déchet technique, un manque d’ambition et de mobilité qui sont difficiles à expliquer. Mais, à l’arrivée, compte-tenu des résultats de nos proches concurrents, on est presque les gagnants de la journée grâce à ce point. C’est l’essentiel en fin de compte mais on se dit quand même qu’il y avait mieux à faire ».

Peut-on en tirer des enseignements ?

« Il faut en tenir compte. J’espère que c’est une bonne piqûre de rappel pour nous avant la venue de Nantes qui promet un match du même genre. Le côté positif c’est qu’on n’ait rien lâché quand on s’est retrouvés à 10 et menés 0-1. On a su faire preuve de caractère pour revenir ».

Les Nantais, malgré leur défaite contre Lyon (1-2), n’ont pas donné les signes d’une équipe qui baissait la tête…

« J’ai bien suivi ce match, les Nantais peuvent avoir des regrets. Ils ont réalisé une excellente deuxième mi-temps et n’ont cessé de se battre pour revenir au score, même menés 2-0, et auraient mérité d’égaliser. J’ai surtout vu une équipe très offensive qui semble avoir décidé de chercher son salut en se montrant entreprenante. C’est peut-être ce qui nous attend ce dimanche. En tout cas, nous devrons hausser notre niveau de jeu par rapport à la semaine dernière si nous ne voulons pas avoir une mauvaise surprise ».

Le maintien se jouera-t-il sur ce match ?

« Même si nous gagnons, ce ne sera pas fait. On aura fait un grand pas en gagnant car on mettrait Nantes à 12 points avec une différence de buts favorable. Il y a un gros enjeu, ce sera donc un match très difficile. On est tous focalisés sur l’objectif ».

« J’AI FÉLICITÉ MES POTES DE RUMILLY VALLIÈRES »

Tu boucles ta troisième saison avec le Racing après trois saisons à Nantes. Est-ce toujours un peu spécial ou, avec le temps, c’est devenu moins important ?

« Ça reste un peu spécial mais ce n’est plus comme lors de ma première saison ici. Je garde des attaches avec Nantes, moins avec l’effectif qui a beaucoup changé. Mais je reste en lien avec des personnes de l’administratif ou du staff médical ».

Tu as disputé 99 matches de Ligue 1 avec Nantes, tu effectueras le 93^e avec le Racing ce dimanche. Tu songes à cette barre des 100 ?

« Un peu quand même d’autant que j’aurais pu le faire à Nantes lors de la dernière journée de la saison 2017/18, contre Strasbourg justement. Mais je suis resté sur le banc alors que j’avais pratiquement joué tous les matches (36 sur 38). J’ai vraiment eu les boules. Je suppose que mon entraîneur d’alors, Claudio Ranieri, ne le savait pas. J’aurais peut-être dû le lui dire d’autant qu’à la 71^e minute, l’Islandais Sigthorsson, qui jouait à mon poste, s’est blessé et que c’est un défenseur qui est entré en jeu. J’ai eu du mal à digérer. Mais je compte bien le faire avec le Racing. »

Un mot encore au Savoyard de naissance. Comment as-tu vécu la qualification de Rumilly Vallières pour les ½ finales de la Coupe de France ?

« Très, très content. J’ai suivi le match contre Toulouse (2-0) évidemment. Si je suis né à Bourg-Saint-Maurice, en Savoie, je suis aussi un Haut-Savoyard de cœur. Ce sont des potes. J’ai envoyé des messages à Dorian Lévêque, Loan Boucher, Jean-Manuel Ribeiro ou encore Mathieu Guillaud qui a marqué un but, pour les féliciter. Dimanche, il y aura deux moments importants. Notre match contre Nantes et le tirage au sort des ½ finales. Je sens bien un Rumilly Vallières-Monaco ! »