15/10/2017
Après six années passées à l’étranger (Valence, Milan AC, Séville), Adil Rami a fait son retour dans le championnat de France en signant à Marseille lors du dernier mercato. Il n’a jamais joué à la Meinau qu’il va découvrir ce dimanche, mais dit connaître l’enceinte strasbourgeoise de réputation.
Je le trouve plutôt positif. Comme je suis quelqu’un d’ambitieux et surtout de résolument optimiste, j’évite de trop penser aux deux défaites concédées à Monaco (1-6) et chez nous face à Rennes (1-3). Je préfère me dire qu’on est troisième au classement et que c’est une très belle place. Même si, à titre personnel, je veux chercher à aller toujours plus haut. Je suis comme ça. Je ne me nourris que de victoires et de choses positives.
Je l’espère en tout cas. On a été plutôt convaincant lors des dernières rencontres, en particulier lors de notre victoire à Nice. Mais, si on veut confirmer et rester dans le haut du classement, il nous absolument bonifier ces bons résultats récents. C’est pour ça que le match à Strasbourg revêt une grande importance à nos yeux.
On y va avec la ferme intention d’être conquérant.
Non, je n’ai pas le souvenir d’y avoir déjà joué lorsque je portais le maillot de Lille. Mais j’en ai entendu parler. D’après ce que je sais, c’est un très beau stade avec une bonne pelouse et surtout un excellent public, très fidèle et très chaud, qui met une superbe ambiance.
Je me suis forcément attardé sur le profil des différents attaquants strasbourgeois et je trouve que ce sont des joueurs assez rapides et toniques mais je ne les connais pas particulièrement.
Ah oui, le petit Jonas Martin, lui, je le connais mieux. J’ai eu l’occasion de l’affronter lors du derby de Séville et on s’est même quelquefois croisé la saison dernière en Espagne en dehors des rencontres.
Ça m’est déjà arrivé en effet. Je me suis déjà trouvé dans cette situation lors de ma première année à Séville où, après les 7 ou 8 premiers matchs, on s’était retrouvé dernier. Dans ce cas, tout dépend de l’entraîneur et de l’atmosphère dans le vestiaire. Je ne sais pas comment cela se passe à Strasbourg mais, aujourd’hui, ce que je peux dire, c’est que plus on se débat, plus on panique et plus on plonge comme dans des sables mouvants. Dans ces moments-là, il faut rester calme et continuer à croire à ce que l’on peut faire.