À confirmer ! - Racing Club de Strasbourg Alsace
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28/10/2020

Reims-Racing annonce, ce dimanche, un match où le premier relégable reçoit le barragiste du moment. Le constat peut paraître étrange à la lecture de la dernière journée de Championnat qui a vu les Champenois étriller Montpellier à la Mosson (4-0) et les Alsaciens s’imposer très largement à Brest (3-0).

Ceci dit qu’à la Toussaint, qui est, comme son nom l’indique, le jour de tous les saints et non pas celui des morts (qui n’intervient que le lendemain), la 9e journée de Ligue 1 propose l’affrontement de deux équipes qui ont peut-être redonné vie à leur football.

Le Stade de Reims a sans doute fini de digérer son élimination au 3e tour de qualification de la Ligue Europa chez les Hongrois du MOL Fehérvar (0-0, 1-4 aux tab). L’équipe de David Guion vient de remporter son tout premier match de Championnat. Elle a su profiter de sa supériorité numérique et d’un Boulaye Dia en feu, auteur d’un triplé et de six des dix buts rémois en Ligue 1. Reims héberge le meilleur buteur de la classe, au même niveau que Mbappé, pour situer la menace.

Le Racing, lui, a ramené un résultat du tonnerre de Brest. Un deuxième succès, le premier loin du pays. Marqué du sceau de la conscience collective, de l’application des règles et du réalisme qui va souvent avec. Le constat révèle aussi que lorsque le Racing n’encaisse pas de but, il gagne. À défaut d’avancer au classement, les hommes de Thierry Laurey ont refait un peu du retard sur le peloton. Le début, on l’espère, d’une remontée vers des eaux moins troubles.

Le menu est copieux. Après Reims, viendra Marseille, puis un voyage à Montpellier et Rennes à la Meinau. Tout de suite, chaque match est donc un moment de conquête immédiate. C’est ce qui se joue. À Reims et après. À Reims pour commencer. Confirmer l’embellie bretonne, se persuader surtout que ça ne va pas se faire tout seul, qu’il faudra, à Delaune, le même entrain à chasser le ballon, à faire bloc, à partir à l’assaut dès que la porte s’ouvrira.

L’urgence n’a pas été emportée par le vent brestois. Et, puisque 17 équipes le précèdent encore au classement, parce qu’un faux-pas impliquerait un échange de places désagréable, le Racing sait que la perspective d’une vie meilleure ne permet aucun répit.

Cet article a été rédigé par :
Jean-Marc Butterlin

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.