25/04/2018
Le Président du Racing est revenu d’Amiens en colère. Avant la venue de Nice, ce samedi à la Meinau, Marc Keller en appelle à une prise de conscience collective.
«Après le match contre St-Etienne (0-1), j’étais déçu. Après Amiens, je suis en colère. Depuis quatre ans, tout le monde connaissait l’historique des rencontres contre cette équipe. On ne peut pas dire qu’on n’était pas prévenus, on savait exactement ce qui nous attendait. Et ça n’a servi à rien. Ce match a confirmé, en quelque sorte, ce que je ressens. Quand on est bons, on n’est pas sûrs de gagner mais quand on n’est pas bons, on est sûrs de perdre. Maintenant, il reste quatre matches. Soyons clair. Ce que j’ai vu à Amiens en matière de manque d’engagement n’est pas acceptable».
«Ce serait une grave erreur de continuer à compter sur les échecs des autres. A cette heure, nous avons encore les cartes en main mais nous allons les jeter au feu si nous reproduisons un match comme celui d’Amiens. Nous sommes encore dans une position qui nous permet d’envisager le maintien mais elle est très fragile. Elle réclame désormais un investissement sans faille de la part de tout le monde. C’est ce que j’attends et que j’appelle de toutes mes forces samedi prochain. Il nous reste quatre matches pour consolider le travail de plusieurs années et continuer à faire avancer le Racing».
«Nice est une des meilleures équipes du Championnat en ce moment. Lors des 8 dernières journées, elle n’a perdu qu’un match et c’était de justesse face au PSG (1-2). Tout est dit. Contre Montpellier (1-0), dans un match très important, elle a montré toutes ses qualités. Nice veut l’Europe et vient à la Meinau pour gagner. Face à un adversaire de cette trempe, seule une attitude de combattants et une solidarité maximum seront tolérables à mes yeux. Je compte sur une prise de conscience collective pour réaliser le match que j’espère. Un match de guerriers et rien d’autre».