Thierry Laurey : « Si on finit 17ème, je paye le champagne ! » - Racing Club de Strasbourg Alsace
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26/06/2017

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Thierry Laurey : « Si on finit 17ème, je paye le champagne ! »

Alors que l’effectif strasbourgeois a repris le chemin du stade, Thierry Laurey, l’entraîneur du Racing, évoque le retour du club en Ligue 1. L’objectif du maintien est assumé pour une saison que le coach imagine néanmoins « pleine d’espoir ».

Thierry, dans quel état d’esprit êtes-vous un mois après la montée en Ligue 1 ? Les images de la Meinau en fête sont-elles déjà effacées ?

Effacées ? non. Ce sont des moments qui marquent. Mais il faut oublier un peu pour passer à autre chose. J’ai passé de bonnes vacances avec mon épouse, tout en restant en relation avec le club et la cellule de recrutement. J’aborde ce moment avec beaucoup d’envie.

Recruter, c’est le chantier essentiel…

Forcément. Il y a encore du boulot. Il s’agit de construire un effectif capable de tenir la route. Des joueurs sont partis, deux attaquants notamment, Khalid Boutaïb et Baptiste Guillaume, mais il va falloir trouver dans toutes les lignes.

C’est compliqué ?

C’est forcément plus difficile pour nous que pour le PSG ou Monaco. Plusieurs dossiers sont en cours mais je ne suis pas dans l’urgence pour autant. Nous savons ce que nous voulons. Par exemple, faire les efforts financiers à bon escient. Il est important de garder une cohérence dans le vestiaire dans ce domaine également.

Justement, quel est le profil des joueurs recherchés ?

Nous avons déjà fait signer Kenny Lala et Pablo Martinez, deux défenseurs qui ont le niveau de la L1 et qui correspondent au type de garçons souhaités, par leurs qualités et leur mentalité. Nous avons la volonté de rajeunir le groupe mais pas seulement. J’aimerais des joueurs d’expérience, avec de la bouteille. Il existe des options. Nous regardons aussi à l’étranger.

Les jeunes issus de la formation ou de l’équipe de CFA2 auront-ils leur chance ?

Je n’ai pas de religion à ce sujet, chacun le sait. Si un jeune est le meilleur à son poste à mes yeux, c’est lui qui joue. C’est un tout, un équilibre à trouver ».

L’ambition affichée est le maintien…

Nous n’avons pas l’ambition de concurrencer Paris, Monaco ou les six gros du championnat. Oui clairement, nous visons le maintien et si on finit 17èmes, je paie le champagne ! Chacun sait que la première saison est la plus dure. Nous aurons des moments difficiles, même à domicile. C’est quelque chose que le public comprendra. J’espère qu’il nous aidera dans la difficulté comme il l’a fait pour nous pousser vers la L1. C’est tout sauf un manque d’ambition mais je me dois de tenir un discours lucide. C’est en conservant une grande humilité que nous avons fini champions de Ligue 2. Ce sentiment ne doit pas nous quitter.

Concrètement, comment aborder un tel challenge ?

Nous jouerons notre championnat à nous, celui des six ou sept équipes qui auront le même projet que nous, celui de se maintenir. Je suppose qu’à cette heure, des clubs comme Amiens ou Troyes tiennent le même discours. Les affrontements face à ces rivaux directs seront décisifs. Je crois surtout que cela se jouera sur la durée. Celui qui saura résister aux périodes compliquées et rester dans son objectif aura fait une belle part de travail.

Avec Lyon puis Lille, c’est plutôt avec le championnat d’en haut que le Racing va commencer…

Voilà. On sera vite au parfum !