Plus d’un an et demi que je ne suis plus allé à Epinal. La dernière fois, comme vous peut-être, je m’y étais rendu en voiture et j’en étais reparti sur un nuage. Nous venions de battre Raon L’Etape (3-2) au terme d’un match irrespirable qui a propulsé François Keller et son équipe en National. C’était le 2 juin 2013. Je ne savais pas, alors, qu’en janvier 2015, je reviendrai à Epinal, quatre mots qui riment drôlement avec une chanson de Robert Charlebois qui me tient particulièrement à cœur.
Car, depuis, Epinal a également réussi sa grimpette et découvre, comme le Racing la saison dernière, combien ce championnat est difficile. Epinal est en train de lutter de toutes ses forces pour y conserver sa place. Les Vosgiens y parviendront s’ils réussissent un parcours retour exceptionnel. Et ça nous promet quoi tout ça ? Une sacrée bataille entre deux équipes qui doivent gagner toutes les deux, pour des raisons différentes.
Vu d’Alsace, même avec une défense à reconstruire en raison des blessures et des suspensions, toute autre chose qu’une victoire ressemblerait à un nouveau coup d’arrêt, peut-être bien un coup d’arrêt de trop ! Par une sorte de miracle, le nul concédé à Luçon (1-1) n’a pas coûté trop cher au classement. Mais il ne faut plus compter sur les autres pour empêcher que le fossé ne se creuse irrémédiablement avec les équipes de tête.
C’est pour ça que nous retournons à Epinal. Pas pour monter cette fois-ci mais pour remonter un peu au classement. L’importance de ce court déplacement dans les Vosges est considérable avant que ne déboulent à la Meinau tous les cadors du National. Il n’y a rien à dire de plus. C’est juste le moment de se mettre le cul par terre. Comme en juin 2013.
Je vous dis à la semaine prochaine !
Allez Racing et salut bisame !
Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.
