Racingclopédie Montpellier HSC - Racing

Le coup Franc de bubu

Ça sent la poudre !

Après huit journées de Championnat, ça bouchonne encore grave sur l’autoroute de la Ligue 1. Six points, seulement, sépare Lens (15 pts), le dauphin du PSG, du 15^e, Clermont (9 pts). Il n’y a même pas l’écart d’une victoire entre Monaco (8^e, 11 pts) et Clermont et pas moins de huit formations frottent encore dans ce peloton serré et incertain.

Nous voici donc à ce moment de la compétition où l’on peut encore facilement gagner ou perdre une demi-douzaine de places en 90 minutes. Mais ça ne va pas durer éternellement. On imagine que, dans quelques semaines, les lignes se seront étirées et que les matches à venir vont déterminer une hiérarchie divisée en trois morceaux.

Ceux qui lutteront pour le haut du classement, ceux qui commenceront à se soucier de leur avenir et, au milieu, un petit monde plus ou moins content de voir venir, le fameux ventre mou qui pendouille entre la tête et le pied, entre le haut et le bas.

Le Montpellier-Racing de ce samedi après-midi fait partie du processus en cours, qui va occuper l’essentiel de l’automne. Il faut s’attendre à quelque chose d’âpre et d’enlevé chez une équipe qui a marqué au moins deux buts lors de chaque rencontre disputée à domicile.

Les départs d’Andy Delort et de Gaëtan Laborde ne semblent pas avoir freiné les élans offensifs héraultais. Avec 15 réalisations, le MHSC possède tout simplement la 2^e attaque du Championnat (avec Nice) derrière l’intouchable PSG. Le Racing ayant pris, pour sa part, l’habitude de ne jamais revenir de déplacement sans avoir marqué au moins une fois, on se dit que l’ennui n’est pas inscrit au programme.

Une belle empoignade se dessine donc entre deux équipes joueuses, qu’un seul point sépare, au profit des Alsaciens (10 contre 9). L’idée de se glisser dans la première moitié du tableau va occuper l’esprit des uns et des autres.

Comme on aime le foot, on rêve d’un truc plein de d’actions et de buts. Comme on préfère le Racing, un petit 0-0 ne nous mettrait pas vraiment en colère non plus. Ben oui, on est comme ça !