Habib Diallo (21')
samedi 9 janvier 2021 - 21H00
L’année a commencé avec une bonne galette. Bien croustillante. Le Racing a fêté l’Epiphanie avec appétit, avec une large victoire. On n’en demandait pas tant forcément. Mais on prend. On n’avait plus vu ça à la Meinau depuis plus de 15 ans, un autre 5-0 subi par Caen, le 5 février 2005.
L’affaire au classement est juteuse. Parmi les sept derniers, les hommes de Thierry Laurey sont les seuls à avoir empoché 3 points. Un petit fossé de 4 points s’est creusé avec la zone rouge. On prend aussi même si la minceur du matelas n’invite pas à la sieste. Loin de là.
Contre une lanterne rouge qui a quand même brillé par son inconstance défensive, nos Bleus ont fait le job. À la fin, ils ont eu la belle idée de faire la ola face à la tribune vide du kop. Quelque chose du lien qui unit les joueurs à leurs supporters perdure donc au-delà de l’absence. C’était beau, tout simplement, d’une grande dignité.
Le Racing (16e), qui a gagné une placette au classement, a raflé la première mise de ce mois de janvier aux enjeux essentiels, durant lequel les actuels 14e (St-Etienne), 18e (Dijon) et 15e (Reims) croiseront encore sa route, dans cet ordre. Si tous les points vont compter jusqu’à la fin, on sent bien quand même que ce début d’hiver est brûlant et qu’il laissera des traces dans le dernier tiers du tableau.
Avant cela, la boussole indique le Nord. Lens, très exactement, où habite un formidable promu, 8e de la classe avec un match en retard, 27 points déjà dans la sacoche, 10 de plus que le Racing. Lens qui, cette semaine, a lutté jusqu’au bout chez le leader lyonnais, courtement battu (2-3). Lens chez qui, par exemple, le PSG a plié (1-0). Lens, la ville des mineurs de fond où, comme dit le chant repris par le peuple sang et or, on aime son métier comme on aime son pays.
C’est le match des Racing de la Ligue 1, presque un match de frères jumeaux par l’ancrage régional et la passion des supporters. Quand la vie est normale, la ferveur remue Bollaert comme elle transporte, aussi, la Meinau.
Il faudra être solide, solidaire, attentif, conquérant. Plus encore sans doute que contre Nîmes. Rapporter quelque chose du Pas-de-Calais serait une sacrée belle affaire. Cela demande du souffle quand se lève le vent du nord.
Eiji Kawashima, Alexandre Pierre – Mohamed Simakan, Kenny Lala, Stefan Mitrovic, Anthony Caci, Lionel Carole, Alexander Djiku – Jean-Eudes Aholou, Dimitri Liénard, Sanjin Prcić, Jeanricner Bellegarde, Mahamé Siby, Mehdi Chahiri, Adrien Thomasson, Ibrahima Sissoko – Majeed Waris, Kévin Zohi, Ludovic Ajorque, Habib Diallo.
En reprise : Matz Sels, Lebo Mothiba
Blessés : Bingourou Kamara, Lamine Koné.
Choix : Ismaïl Aaneba, Adrien Lebeau, Idriss Saadi.
Eiji Kawashima, Alexandre Pierre – Mohamed Simakan, Kenny Lala, Stefan Mitrovic, Anthony Caci, Lionel Carole, Alexander Djiku – Jean-Eudes Aholou, Dimitri Liénard, Sanjin Prcić, Jeanricner Bellegarde, Mahamé Siby, Mehdi Chahiri, Adrien Thomasson, Ibrahima Sissoko – Majeed Waris, Kévin Zohi, Ludovic Ajorque, Habib Diallo.
En reprise : Matz Sels, Lebo Mothiba
Blessés : Bingourou Kamara, Lamine Koné.
Choix : Ismaïl Aaneba, Adrien Lebeau, Idriss Saadi.
Le Racing réalise une excellente opération en s’imposant au stade Bollaert-Delelis (1-0) grâce à une éclaircie d’Habib Diallo dans la brume nordiste en première période. La solidité défensive des Alsaciens au retour de la pause aura été la clé du succès.
C’est dans un épais brouillard que s’est disputé ce dernier match de la phase aller de cette saison de Ligue 1 Uber Eats à Lens. Au terme de vingt minutes où les deux équipes se jaugent attentivement, les Strasbourgeois trouvent la faille dès la 21ème par le biais d’Habib Diallo, ajusté habilement par le talon de Ludovic Ajorque, qui décoche une lourde frappe dans la cage de Jean-Louis Leca (0-1, 21′).
Les deux Racing ont les occasions de trouver la cage adverse à plusieurs reprises mais les hommes de Thierry Laurey sont intraitables défensivement au retour des vestiaires. Le bloc reste organisé jusqu’au coup de sifflet final ; la note aurait même pu être plus salée pour les Artésiens si Ibrahima Sissoko (82′) puis Ludovic Ajorque (90+3′) n’avaient pas buté sur le gardien des Sang&Or. Au terme de 90 minutes âprement disputées, le banc strasbourgeois peut manifester son soulagement : les Bleu&Blanc ont tenu bon et ramènent trois précieux points dans la capitale alsacienne.
Stade Bollaert-Delelis. Huis clos. 19ème journée. Arbitre : Clément Turpin. Mi-temps : 0-1.
Avertissements : Yannick Cahuzac (49′) pour le RC Lens. Jeanricner Bellegarde (49′) pour le Racing. But : Habib Diallo (21′) pour le Racing.
RC LENS : Leca – Gradit – Badé (Doucouré, 73′) – Haïdara – Michelin (Clauss, 79′) – Cahuzac © (Jean, 79′) – Fofana – Sylla – Kakuta – Sotoca – Kalimuendo (Ganago, 73′). Entraîneur : Franck Haise.
RC STRASBOURG : Kawashima – Caci – Djiku – Simakan (Mitrovic, 46′) – Lala – Aholou – Sissoko – Bellegarde (Carole, 71′) – Thomasson © – Diallo (Waris, 79′) – Ajorque. Entraîneur : Thierry Laurey.
1. Eiji Kawashima (43,8%)
2. Habib Diallo (31,8%)
3. Alexander Djiku (7,4%)
L'homme du match
# | Pts | MJ | V | N | D | |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Lyon | 40 | 19 | 11 | 7 | 1 |
2 | Paris SG | 39 | 19 | 12 | 3 | 4 |
3 | Lille | 39 | 19 | 11 | 6 | 2 |
4 | Monaco | 33 | 19 | 10 | 3 | 6 |
5 | Rennes | 33 | 19 | 9 | 6 | 4 |
6 | Marseille | 32 | 17 | 9 | 5 | 3 |
7 | Angers | 30 | 19 | 9 | 3 | 7 |
8 | Montpellier | 28 | 19 | 8 | 4 | 7 |
9 | Lens | 27 | 18 | 8 | 3 | 7 |
10 | Bordeaux | 26 | 19 | 7 | 5 | 7 |
11 | Brest | 26 | 19 | 8 | 2 | 9 |
12 | Metz | 25 | 19 | 6 | 7 | 6 |
13 | Nice | 23 | 18 | 6 | 5 | 7 |
14 | Reims | 21 | 19 | 5 | 6 | 8 |
15 | Strasbourg | 20 | 19 | 6 | 2 | 11 |
16 | Saint-Étienne | 19 | 19 | 4 | 7 | 8 |
17 | Nantes | 17 | 19 | 3 | 8 | 8 |
18 | Dijon | 14 | 19 | 2 | 8 | 9 |
19 | Lorient | 12 | 19 | 3 | 3 | 13 |
20 | Nîmes | 12 | 19 | 3 | 3 | 13 |