Ce n’est pas une semaine à faire de longs discours. Je serai donc bref, très bref. Car les faits suffisent à dessiner les contours de la venue de Laval ce vendredi (20h) à la Meinau. Deux défaites de rang (contre Reims, 1-2, et à l’AC Ajaccio, 0-2) nous ont installés au milieu du tableau, à six points exactement du premier barragiste pour la montée (Le Havre) et du premier barragiste pour la descente (Orléans).
C’est une position qui fait travailler les vertèbres cervicales car elle oblige à regarder alternativement vers le haut et vers le bas. Là où il fait bon mais là aussi où le temps pourrait se gâter assez vite.
Je lis un peu partout que le Racing se situe dans le ventre mou du classement. Je me dis surtout que le ventre est un organe qui se situe entre le cœur et les jambes, deux choses qui ont considérablement manqué à Ajaccio. Tout le monde en convient. Ni l’entraîneur, ni les joueurs n’ont cherché à nier l’évidence.
Laval et son nouvel coach, Marco Simone, surgissent dans le prolongement du plus mauvais match de notre équipe depuis bien longtemps. L’heure n’est donc pas à déblatérer inutilement. Elle est à une remobilisation collective et immédiate. D’une attitude générale digne de l’environnement du club. Ce n’est pas de ventre mou qu’il sera question contre Laval. Mais, tout simplement, de se sortir les tripes !
Je vous dis à la semaine prochaine !
Allez Racing et salut bisame !
Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.
