Quatre nuits plus loin… - Racing Club de Strasbourg Alsace
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05/12/2019

Quatre nuits plus loin…

À Brest, le tonnerre a emporté le Racing. Avec fracas. 5-0, c’est une raclée, disons le mot. La dernière du genre datait du 2 décembre 2007, à Lyon. On ne l’a franchement pas vu venir après les larges victoires contre Nîmes (4-1) et à Amiens (4-0), suivies d’un match plus qu’honnête bien que perdu face à Lyon (1-2).

Mais c’est une soirée ratée comme il peut en arriver. Un tricot à l’envers qui demande surtout que les mailles soient remises à l’endroit. L’affaire souligne la réalité d’un Championnat qui verra batailler jusqu’au bout une bonne douzaine d’équipes derrière celles qui vont forcément faire la course devant. Nous sommes dans ce peloton aux humeurs variables, où l’on peut tomber sur le bas-côté un soir glacial où on oublie de rouler groupés.

Ça nous rappelle les devoirs ratés de notre enfance, ces zéros soulignés d’un gros trait rouge et bardés de ce commentaire assassin : « Hors sujet, manque d’attention, doit se reprendre rapidement ». On montrait ça à maman et papa qui grondaient. Comme ont grondé, mardi soir devant leurs télés, des milliers de supporters abasourdis et sans doute fâchés.

La vie, heureusement, donne toujours la possibilité de se rattraper. Le football le propose très vite, quatre nuits de mauvais sommeil plus loin. L’essentiel donc, quand on a pris une telle claque, c’est évidemment de ne pas tendre l’autre joue. Que dire d’autre au moment où Toulouse déboule pour un match entre deux adversaires de la même condition.

Mais on aurait tort, ici, de se réjouir de la terrible enfilade de 6 défaites de rang qui accable le TFC. Ça s’est souvent joué à rien. Les hommes d’Antoine Kombouaré, un ancien de la maison alsacienne, vont se mettre minables. Ils disposent des individualités pour relever la tête. C’est ce qui attend un Racing meurtri, qui ne peut, lui, se permettre de galvauder à domicile.

Il faut donc se préparer à une très sérieuse empoignade, un combat de chaque instant car les points valent très cher. S’il doit nous rester quelque chose de Brest, c’est de savoir au moins ce qu’il ne faut pas faire.

Cet article a été rédigé par :
Jean-Marc Butterlin

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.