Pas à pas ! - Racing Club de Strasbourg Alsace
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19/04/2016

Dans leur marche vers le soleil du monde professionnel, Jacky Duguépéroux et ses hommes n’ont pas toujours avancé à pas égaux. Il y a eu de tout, un peu. Des pas comptés à coups d’occasions manquées et de matches nuls à domicile qui ont freiné l’élan. Des pas de géant au fil de séries royales (cinq victoires de rang à l’aller puis quatre lors du cycle retour). Des pas en arrière par un mois de décembre frileux et vide de points. Des pas de côté parfois, aussi, quand le surnombre s’est avéré insuffisant pour garder au chaud un résultat important.

Le Racing a marché à sa façon. A six pas du bout de l’histoire, il a toutefois réussi à cheminer plus vite que les autres. Pas à pas, il a étiré la distance avec la concurrence. Elle est conséquente à défaut d’être définitive. Pour ma part, le point glané à Marseille-Consolat (0-0) représente un vrai pas en avant. Ballotés un temps, les potes d’Ernest Seka ont finalement démontré qu’ils possédaient les ressources d’un champion.

UN PAS CONSIDÉRABLE !

Mais, aujourd’hui, peu importe la façon de marcher jusque-là. Rien ne compte plus que les six pas qui restent à accomplir. Ce sont six pas pour l’histoire et chaque pas peut nous rapprocher d’un bonheur aussi possible qu’encore incertain. C’est pourquoi je ne veux pas céder ici à la tentation des pronostics, des mouvements de terrain que subira le National dans ses dernière semaines. Rien n’est jamais comme on l’imagine dans ces fins de championnat haletantes où les ambitions des uns se heurtent souvent brutalement au désir de survie des autres.

La chance de notre équipe réside dans le fait qu’elle ne dépend de personne. Rien n’est plus enviable que de n’avoir à se concentrer que sur son propre pas, et juste le prochain en attendant les derniers. Je n’aime pas l’idée des « jokers » que nous aurions dans la main. Elle invite au relâchement, au principe de la défaite qui n’aurait qu’une conséquence relative. C’est une pensée perverse et dangereuse.

Nous avons donc un pas de plus à faire ce vendredi contre Luçon, et quel pas considérable ce serait en cas de victoire ! Nous ne devons nous soucier que de Luçon qui n’est pas une petite pointure, mais un adversaire brillant et destructeur les soirs où son jeu se met en place. Avançons vers ce rendez-vous d’un pas décidé, conquérant, sans songer au reste du programme. C’est encore la meilleure façon de marcher vers notre destin. Pas à pas, bien en ligne et rangs serrés ! Comme une armée en marche, en somme !

Je vous dis à la semaine prochaine !

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.