Olivier Dall’Oglio : « Le temps s’est arrêté » - Racing Club de Strasbourg Alsace
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28/09/2018

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Olivier Dall’Oglio : « Le temps s’est arrêté »

L’entraîneur de Dijon a aussi été joueur du Racing durant trois saisons (de 1989 à 1992). Il nous raconte son meilleur souvenir. Et quel souvenir !

Ce 13 mai 1992, le Racing affronte Rennes en barrage retour pour la montée en Ligue 1. Un match et un succès tonitruant (4-1) que personne n’a oubliés. Sur le terrain, tout vêtus de bleu, Marc Keller et Olivier Dall’Oglio qui ne savent pas alors qu’ils se retrouveraient 26 ans plus tard, l’un comme président du Racing, l’autre comme entraîneur de Dijon. Le coach bourguignon (depuis 2012) ne s’en cache pas. Ce match reste « le souvenir le plus marquant » de sa carrière.

« J’ai vécu beaucoup de matches de haute intensité mais celui-ci dépasse tout. C’est clairement le plus important de ma vie de footballeur. Ca ne s’oublie pas. Les images me reviennent encore. L’ambiance extraordinaire bien sûr. Et le but de Keshi. J’étais à côté de lui quand il a armé cette frappe incroyable. Je me suis dit ‘Mais il est trop loin’. A cet instant, le temps s’est arrêté. Sur le troisième but, je donne le ballon à Marc (Keller) qui glisse à Jacky Paillard. Enfin, le 4e tombe; On est délivrés, on sait que c’est fait.

Pour moi, c’était un peu spécial quand même puisque j’ai passé l’essentiel de la saison sur le banc de touche. Gilbert Gress ne tenait pas à me conserver. J’ai failli partir mais j’avais décidé de m’accrocher et j’ai bien fait. J’ai eu ma chance en fin de saison. Je garde un très bon souvenir de mon passage en Alsace. En arrivant au Racing, je quittais pour la première fois Alès, la ville où je suis né et où j’avais fait toute ma carrière jusque-là. A côté du foot, j’ai découvert une région magnifique et de formidables supporters ».