Nous serons là, tous ! - Racing Club de Strasbourg Alsace
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20/12/2018

Nous serons là, tous !

Au deuxième jour de l’hiver, deux nuits avant la veillée de Noël, Nice nous arrive et ce n’est pas un cadeau quand on constate l’étendue des dégâts que provoque l’OGCN sur les terrains de ses adversaires. C’est bien simple : en huit déplacements, l’équipe entraînée par Patrick Vieira ne s’est inclinée qu’une fois, lors de son premier voyage de la saison, à Montpellier (0-1). C’était le 22 septembre dernier. Trois mois, jour pour jour.

Depuis, rien n’arrête Nice. 4 victoires et 3 matches nuls ont suivi dans une enfilade sans faute. En 8 rencontres à l’extérieur, Nice n’a encaissé que 4 buts, 1 toutes les 180 minutes, 1 tous les 2 matches. C’est ce qui se fait de mieux. Mieux que le PSG (7 buts). Un mur se dresse devant le Racing, d’une considérable épaisseur.

Trois jours après la remarquable qualification du Racing à Marseille, en Coupe de la Ligue, le 6e du Championnat, un candidat déclaré aux compétitions européennes, propose donc un challenge très compliqué. En Ligue 1, nous n’avons plus gagné à la Meinau depuis un peu plus de deux mois (Monaco, 2-1, le 20 octobre). Tordre le cou à cette série demandera beaucoup d’efforts et de solidarité.

Mais nous serons là. Tous. Dans une maison pleine, encore et encore. Ce sera le 9e match à guichets fermés. 9 sur 10 depuis le début de la saison. Rien n’entrave la formidable communion entre une équipe et son public quand s’avance le dernier match de l’année. Le dernier avant longtemps. Après Nice, la Meinau restera silencieuse pendant plus d’un mois, jusqu’à la venue de Bordeaux, le 26 janvier. D’ici là, « Mitro » et ses potes auront visité Grenoble en Coupe de France, Lyon en Coupe de la Ligue, Toulouse puis Monaco en Championnat. Pas la peine de consulter la météo. Janvier sera très chaud.

Nous serons donc là. Tous. Plus de 25.000 à pousser, à chanter dans un stade aux couleurs de Noël, aux couleurs de la joie et du rassemblement. Plus de 25.000 qui savent le prix des points quand il y en a encore beaucoup à chercher pour rester où nous sommes, en Ligue 1. Plus de 25.000 pour qui une victoire serait le plus beau colis à ouvrir, une étoile dans le ciel de Strasbourg.

Plus de 25.000, en effet, en quête de bonheur. Le football peut offrir cela, dans ses parenthèses hebdomadaires, à cet instant où se retrouvent deux clubs, deux villes que l’horreur n’a pas épargnés. Nous serons là pour un beau match. Nous prions pour une victoire du Racing. Nous préférons prier pour cela.

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.