LES COUPS FRANCS DE BUBU – Une chance à saisir ! - Racing Club de Strasbourg Alsace
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26/03/2013

LES COUPS FRANCS DE BUBU – Une chance à saisir !

Alors que vient de s’engager un sprint tout simplement étouffant en tête du groupe B, autant dire les choses comme elles sont : le Racing ne montera pas s’il s’en tient sa moyenne de points actuelle en déplacement. Les chiffres sont cruels : notre équipe est 12e au classement des rencontres à l’extérieur. En douze voyages, elle ne s’est imposée que deux fois (à Villefranche et à Belfort) pour six matches nuls et quatre défaites. Offensivement, on peut parler d’une vraie pauvreté  avec huit buts marqués seulement (un toutes les 135 minutes !). Seuls Sarre-Union (7) et l’UJA Maccabi Paris (4) ont fait moins bien. Quand on observe que sur les dix matches restant encore à disputer, cinq le seront hors de nos bases, il y aurait de quoi désespérer. En face, le FC Mulhouse, devenue l’équipe la mieux placée pour décrocher le pompon, est bien plus performant avec cinq victoires en dix matches loin de chez lui.

Me voici de bien médiocre humeur, allez-vous dire ! Même pas. La froide et nécessaire lecture du bilan comptable des hommes de François Keller lorsqu’ils s’éloignent de la Meinau doit s’accompagner d’un autre constat : l’engagement des joueurs à vouloir renverser la tendance. C’est ce que nous enseigne quand même le match disputé à Créteil contre l’UJA Maccabi Paris (1-1). Si l’on excepte le penalty manqué par nos adversaires, le Racing a su se procurer les ballons pour plier l’affaire. Durant les trente premières minutes où il a eu la main sur le match et en fin de rencontre encore.  Quelques centimètres ont manqué à Yann Benedick qui a touché le poteau.

La chance n’est pas un paramètre neutre, en sport comme dans la vie. Il est de coutume de prétendre qu’elle surgit quand on la provoque. Mais ça ne marche pas à tous les coups. C’est pourquoi, avant de filer à Auxerre samedi prochain, il ne faut pas jeter ce qui est en train de gagner les rangs du groupe, une vraie volonté de rompre la dynamique négative à l’extérieur, de ne pas céder à un syndrome qui n’a aucun sens. L’idée est d’insister, encore et toujours, de bousculer le destin jusqu’à le faire céder. Si la chance sourit aux audacieux, elle se fait parfois prier un peu. Elle attend peut-être le match d’Auxerre pour récompenser les moments de hardiesse soulevés à Créteil. C’est ainsi, tout simplement, tout bêtement. La chance vérifie parfois que les hommes aillent de l’avant, insistent à la séduire. Alors, convaincue, elle tourne.

Je vous dis à mardi prochain.
Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal “L’Alsace” et Grand Reporter au journal “L’Equipe”. Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg.