LES COUPS FRANCS DE BUBU – Série noire - Racing Club de Strasbourg Alsace
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04/11/2014

LES COUPS FRANCS DE BUBU – Série noire

Je n’ai pas envie de refaire, ici, le récit douloureux des matches de ce mois d’octobre pourri où nous n’avons pas pris un seul des points qui nous ont pourtant si souvent tendu les bras. Le Racing est aux prises avec une série noire : trois défaites de rang l’ont fait glisser à cinq longueurs du sommet. Le constat comptable est sans pitié. Mais le constat comptable n’est pas tout, ce serait trop simple.

Je mets dans mon mouchoir l’accumulation de décisions absurdes car je veux aujourd’hui parler de ce que je vois sur le terrain. Et j’ai bien l’impression que le kop de la Meinau, si je me réfère à sa magnifique attitude en fin de rencontre contre Avranches (1-2), est bien de mon avis. Je l’ai entendu pousser les siens comme jamais. Et s’il a ainsi encouragé les gars de Jacky Duguépéroux c’est qu’il s’est rendu compte à quel point nos Strasbourgeois ne lâchent jamais même quand ça ne veut vraiment pas rigoler.

De la résignation, jamais

Et ça, c’est à la fois le plus rageant et le plus réconfortant. A aucun moment, depuis le début de la saison, je n’ai ressenti le sentiment d’une formation renonçant à son projet. J’ai vu des moments difficiles, des erreurs coupables qui ne pardonnent jamais, trop de maladresses bien sûr, mais, jamais, vraiment jamais, quelque chose qui ressemblerait à de la résignation. Je partage suffisamment quelques moments dans le vestiaire pour écrire que nos joueurs sont frustrés, fâchés après eux-mêmes mais unis pour en finir avec cette mauvaise passe.

Le Racing n’est pas la première équipe au monde à lutter contre les vents contraires mais je crois en sa capacité à se remettre dans le bon sens. Elle en a le caractère et les capacités. Là, le match au Red Star (ce vendredi à 20h30) ne tombe pas au mieux. Entre suspendus et blessés (Bah, Amofa, Camara, Sikimic, Marques, Oliveira), l’affaire n’est pas si simple et il faudra sans doute puiser très profondément dans les ressources mentales pour résister à l’un des leaders et à son attaque virevoltante.

La route est longue encore et je suis optimiste. « C’est en parlant du soleil qu’on en voit les rayons », affirme un dicton canadien. Alors, je parle du soleil car il finira bien par percer.

Je vous dis à la semaine prochaine !

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.