LES COUPS FRANCS DE BUBU – La nature de l’échec - Racing Club de Strasbourg Alsace
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12/03/2013

LES COUPS FRANCS DE BUBU – La nature de l’échec

L’échec n’est pas interdit, il fait partie de la vie. Il serait même le ferment des victoires à venir s’il contient les germes d’une révolte justifiée. Ce n’est pas tant l’échec qu’il faut considérer mais sa nature. Dans sa structure, la défaite à Montceau (0-2) n’a donc rien à voir avec celle subie à Nancy (0-1), il y a quinze jours. A Montceau, le Racing est tombé les armes à la main et un sifflet en travers de la gorge. Deux décisions successives, un penalty non sifflé sur Jean-Philippe Sabo suivi d’un but bien réel mais non validé de Ludovic Golliard, nous ont plombés pour de bon. Les joueurs de François Keller y ont laissé un point important. Mais ils n’y ont pas laissé leur âme et c’est ce qui va compter dans les semaines à venir. Dès ce mercredi sur le synthétique de Jura-Sud et pour toute une fin de saison qui s’annonce suffocante et absolument incertaine.
 
Car, je le répète, ça va se jouer au money-time, dans les derniers moments du championnat, les points vont se gagner et se perdre où les équipes ne s’y attendent pas, le dernier week-end nous le prouve si besoin est. L’arbitrage contraire fait partie du décor, il est rageant, injuste mais il ne doit pas enlever aux joueurs ce qu’ils ont laissé, de sueur et d’efforts, sur la pelouse. On a vu, la semaine dernière et à un tout autre niveau, comment une mauvaise décision pouvait anéantir, en quelques secondes, une heure d’efforts et d’intelligence tactique. Le carton rouge absolument farfelu adressé à Nani alors que Manchester menait 1-0 contre le Real et marchait tranquillement vers les quarts de finale de la C1, a tout changé. Dix minutes plus tard, Modric et Ronaldo, à onze contre dix, avaient retourné la crêpe ! Quelqu’un a-t-il songé à reprocher aux Mancuniens leur manque d’engagement ?
 
Comme on dit, nos Racingmen n’ont rien lâché mais le destin a sifflé dans le mauvais sens. Dans l’adversité, celle dont on n’est pas tout à fait responsable, il y a de la force à puiser, de la colère contre le sort à réveiller. C’est ce qui fait les vainqueurs à la fin, la juste appréciation du moment et la façon de réagir. Les joueurs le savent. Ils savent aussi que les supporters comptent sur eux.