Le Racing précise - Racing Club de Strasbourg Alsace
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19/11/2020

Le Racing précise

Dans un article paru ce jeudi 19 novembre dans les DNA, repris par L’Alsace, il est écrit que le Racing Club de Strasbourg Alsace serait tenté par « Le repli sur soi ». Plus personne pour prendre la parole en dehors des conférences de presse, journalistes parqués derrière des grilles, joueurs qui ne peuvent plus être approchés « protocole Covid » oblige, séances à huis clos. Les journalistes de la presse régionale seraient traités « sans égard, ni considération ».

Cet article mérite d’être commenté afin d’y apporter quelques précisions.

Pour l’information de tous, le Racing, tout d’abord, respecte très scrupuleusement tous les protocoles concernant la lutte contre la Covid 19. C’est la raison pour laquelle les entretiens avec les joueurs se font désormais par téléphone afin d’éviter le contact physique. Il s’agit bien ici de protéger les uns et les autres, sportifs et journalistes. C’est la moindre des choses en ces temps de pandémie galopante. La convivialité, chacun l’éprouve dans sa vie quotidienne, au travail et même à la maison, se heurte à des barrières qu’il serait inconscient d’ignorer. Et donc de fustiger.

En interne, le service communication, en lien quotidien avec le staff et les joueurs, a été déplacé dans des bureaux distincts du reste de l’administration afin d’éviter les contacts. La prudence est de mise. Le club a renoncé à une inauguration des nouveaux terrains d’entraînement. La photo officielle de l’équipe, décalée dans le temps, se fera en studio, sans la présence des partenaires et des élus. À chaque moment, le Racing agit avec le souci de la protection et de la prévention. Qu’il s’agisse des journalistes ou de toutes les personnes faisant partie de son microcosme.

Pour autant, les demandes d’interviews sont acceptées et réalisées dans leur immense majorité. Il peut arriver qu’un joueur, pour une raison ou une autre, n’ait pas envie de s’exprimer. Cela aussi, chacun le comprendra. Le Racing reste un club soucieux de partager avec la presse et donc avec son public. Dire que plus personne ne parle en dehors des conférences de presse ne reflète nullement la réalité. Les lecteurs des DNA et de « L’Alsace » en témoigneront. En cette semaine de reprise du championnat, une seule demande nous est parvenue, concernant Adrien Thomasson. Nous y avons évidemment donné suite.

Le Racing répond par ailleurs volontiers aux demandes de photos ou d’éléments sonores réalisés par le club pour permettre aux journaux d’enrichir leur produit.

Les journalistes ne sont pas parqués derrière des grilles. Ils ont accès et visibilité aux nouveaux terrains d’entraînement dans de meilleures conditions qu’auparavant.

Comme tous les entraîneurs de Ligue 1, Thierry Laurey se présente une fois par semaine aux conférences d’avant-match et s’exprime après les matches. S’il vient d’en manquer quelques-unes ces quinze derniers jours, la raison en est connue. Que dire de plus.

Quant aux séances à huis clos, elles sont une réalité quotidienne pour la moitié des clubs et cela ne concerne pas que les plus huppés, loin s’en faut. Que le staff du Racing décide de tenir une ou deux séances d’entraînement à huis clos pour préparer un match, peaufiner une tactique, loin des regards, quoi de plus légitime ?

Enfin, nous tenons à rappeler que c’est à la demande des journalistes locaux que les conférences d’avant-match ont été avancées d’un jour. Ceci afin de leur permettre, dans cette période où voyager peut s’avérer compliqué, de rallier le lieu des rencontres à l’extérieur avec un maximum de confort. Ce qui, à défaut de représenter une forme de repli sur soi, tendrait plutôt à manifester le souci de l’autre.

Pour finir, le Racing, qui s’entraînait sur les mêmes terrains depuis 30 ans, a dû se mettre au niveau des standards de la Ligue 1 en modernisant ses installations. L’arrivée de ce nouvel outil s’accompagne de nouvelles pratiques qui modifient les habitudes des journalistes, des supporters mais également des joueurs et du staff. À aucun moment ce changement ne remet en cause le lien qui unit le Racing à son écosystème.