Jonas Martin : "Mon pote Rémy" - Racing Club de Strasbourg Alsace
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11/04/2018

Jonas Martin : "Mon pote Rémy"

Le 9 mai 2009, au Stade de France, Montpellier battait Nantes (2-0) en finale de la Coupe Gambardella. Parmi les lauréats, Jonas Martin et Rémy Cabella qui se retrouveront face à face, ce samedi, à l’occasion de la venue des Verts à la Meinau. Le milieu du Racing raconte ses souvenirs d’adolescent avec le brillant meneur de jeu stéphanois.

“Il était complètement dingue de Cristiano Ronaldo”

« Rémy ? C’est un pote. On s’est retrouvé à 14 ans chez les sœurs*. L’été d’après, j’ai passé une semaine de vacances chez ses parents à Ajaccio. Puis, on a fait chambre commune pendant un an au Centre de Formation. Il était complètement dingue de Cristiano Ronaldo. Il ne quittait jamais un tee-shirt blanc avec le portrait de Ronaldo que lui avait offert ses parents. Rémy était petit mais techniquement, c’était déjà un phénomène. C’était marrant car on était en concurrence au poste de numéro 10. A l’époque, on occupait le poste chacun un match sur deux, lui à domicile, moi à l’extérieur.


Avec le temps, c’est Rémy qui s’est imposé en 10 et j’ai glissé à droite. Avec, en plus, des gars comme Younes Belhanda (Galatasaray) et Benjamin Stambouli (Schalke 04), on avait un milieu d’enfer. Après Montpellier, on a continué à s’écrire de temps en temps. Il ne m’a pas oublié pour mon anniversaire (Jonas a eu 28 ans lundi), on en a profité pour se chambrer avant le match.

“C’est de lui que le danger viendra”

Rémy, c’est l’homme en forme chez les Verts. Il a incontestablement le niveau international. Pour moi, la porte de l’équipe de France ne lui est pas fermée. Sa technique est incroyable. Quand il est en pleine possession de ses moyens, il dribble qui il veut. Il a une grande confiance en lui. Petit déjà, il prenait des coups mais ne disait rien. Il se relevait et continuait. On risque de se croiser quelquefois samedi soir. Bien le connaître, ça peut m’aider à enrayer ses actions. Mais c’est clair, c’est de lui que le danger viendra ».

*À Montpellier, les jeunes en préformation étaient logés à l’Institut de l’Enfant Jésus.