Jonas Martin : « Envie de partager ce défi » - Racing Club de Strasbourg Alsace
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25/07/2017

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Jonas Martin : « Envie de partager ce défi »

Jonas Martin est un homme de parole. Il a donné la sienne au Racing il y a quelques semaines déjà et rien n’a pu le faire changer d’avis. Ni les offensives des autres clubs, ni l’envie de l’actuel entraîneur du Betis Séville, Quique Setién, de le garder un temps encore pour participer aux matches amicaux du club de Liga espagnole. Ce mardi, Jonas, 27 ans, né le 9 avril 1990 à Besançon, a signé un contrat de trois ans en faveur du RCSA. Il nous arrive plein d’envie, très désireux de participer au défi alsacien et on le sent vraiment heureux de son choix.

Un long chemin l’a conduit ici. Une enfance franc-comtoise, des débuts à l’US Rigny, puis il rejoint le club de son père, à Gray. La famille déménage alors à Nîmes. C’est le temps des petits crocodiles. Jonas montre les dents et tout son talent naissant. Montpellier attire alors le petit joyau et l’intègre à son centre de formation. Avant de filer au Betis Séville à l’aube de la dernière saison, Jonas effectuera tout son temps en Hérault sauf un prêt d’une saison à Amiens en Ligue 2 lors de la saison 2011/2012. Il goûte au parfum de la Ligue des champions, à Londres, le 21 novembre 2012 lors d’une défaite à Arsenal (0-2) où il dispute les vingt dernières minutes. De quelques épisodes de sa jeune carrière, Jonas Martin parle ici.

JONAS ET MAXIME LAUREY.- « Je connais le coach, surtout pour avoir joué contre son fils, Maxime, qui est un ami. J’ai joué contre Maxime quand j’étais à Nîmes. Avec lui lorsque je suis venu à Montpellier. Mais celui que je connais le mieux, c’est « Fabi » Lefèvre (l’un des adjoints de Thierry Laurey). Il a été mon entraîneur en 15 et 16 ans à Montpellier ».

MEILLEUR JOUEUR DE LA FINALE DE LA GAMBARDELLA.- En 2008, Jonas Martin remporte la finale de la Coupe Gambardella contre Nantes (2-0). L’Equipe le sacre joueur du match et lui attribue la note de 8. Il a signé les deux passes décisives du match. « C’était une très belle génération avec les Cabella, Belhanda, El Kaoutari, Stambouli. Bien sûr, j’avais de l’ambition mais je ne me projetais pas plus que ça. Je pensais à progresser, je ne voyais pas plus loin que les deux années à venir ».

CHEZ LES SŒURS DE L’INSTITUT ENFANT JESUS.- « A Montpellier, les jeunes du Centre étaient logés chez les sœurs de l’Institut Enfant Jesus. Oui, ça paraît étrange. Je me souviens surtout que c’était très strict ». Sur le bras de Jonas, figure un tatouage représentant le Christ.

BATELLI ET COURBIS, LES DETONATEURS.- « A Montpellier, j’ai débuté en pro sous les ordres de René Girard. Je n’étais pas toujours titulaire, je suis donc parti à Amiens, en L2, pour avoir du temps de jeu. Là-bas, Ludovic Batelli a été le premier à m’installer au cœur du jeu, ma vraie place, en tout cas celle que je préfère. Lorsque je reviens à Montpellier, c’est Rolland Courbis qui me confirme dans cette position. A l’époque, il y a de la concurrence avec Rémy Cabella et Morgane Sanson qui explose. Le départ de Rémy Cabella me permet alors de m’affirmer pour de bon en milieu axial ».

BLESSE PAR UN CHOC AVEC MESSI.- A deux reprises, la blessure va freiner l’élan de Jonas. Une première fois lorsqu’il ne peut honorer une sélection en équipe de France espoirs, victime d’une rupture des ligaments de la cheville droite. Une deuxième fois alors qu’il caresse tout juste son rêve espagnol : « C’était lors du premier match de championnat à Barcelone (2-6). Je me fais mal dans un choc avec Lionel Messi. En fait, le début d’une période difficile ».

SEVILLE, C’EST BEAU MAIS C’EST DUR.- « Après ça, je suis resté absent deux mois. Cette fois, c’est la cheville gauche qui est touchée. Les choses se compliquent quand Gustavo Poyet, l’entraîneur qui m’a fait venir, est licencié ». Victor Sanchez, son successeur, n’en fait pas un titulaire indiscutable : « Mais je me suis battu, je n’ai pas renoncé. Finalement, je reviens lors des matches retour ». A l’arrivée, une vingtaine de rencontres malgré tout et deux buts. « Je n’ai pas tout à fait perdu mon temps et je garde aussi le souvenir d’une ville magnifique où tu manges en terrasse à 23 heures ».

STRASBOURG, UNE AVENTURE HUMAINE.- « Avec le Racing, ça s’est fait rapidement. Je viens sans esprit de revanche mais avec une énorme envie de partager le défi du club de se maintenir. J’ai encore une grosse marge de progression. Tout ce que j’ai entendu sur ce club donne envie. J’avais l’idée d’un retour en France dans un coin de ma tête. Strasbourg, c’est une grande ville, un très bon club. J’ai besoin de jouer et de sentir le parfum d’un vestiaire sain et je sais que celui du Racing l’est. J’ai hâte de tout ça. Ici, j’ai vraiment l’impression de pouvoir participer à une belle aventure humaine. » Faisons confiance à Jonas et à son prénom en forme de prophétie.

 

Jonas Martin en chiffre

Nationalité : française

Age : 27 ans

Né le : 9 avril 1990 à Besançon

Taille : 1,84 m

Poids : 76 kg

Poste : milieu

2016/2017 : Betis Séville (Liga espagnole, 20 matches, 2 buts)

2015/2016 : Montpellier (L1, 36 matches, 4 buts)

2014/2015 : Montpellier (L1, 30 matches, 1 but)

2013/2014 : Montpellier (L1, 20 matches, 0 but)

2012/2013 : Montpellier (L1, 16 matches, 0 but)

2011 (sept.)/2012 : Amiens (L2, 26 matches, 3 buts)

2010/2011 : Montpellier (L1, 5 matches, 1 but)