Elu joueur du mois d’août et en lice pour être le joueur du mois de septembre, Jérémy Grimm a signé un début de saison très intéressant. Le milieu de terrain alsacien profite de cette trêve internationale pour faire le point sur ses performances et ses objectifs collectifs.
– La défaite face à Valenciennes (2-4) est-elle digérée ?
– Cette défaite était frustrante et très énervante. Le week-end a été dur mais il faut passer à autre chose et se remettre au travail. Jusqu’à l’expulsion de Dim’, que je trouve un peu sévère, tout nous était favorable. Une fois que Valenciennes a égalisé, nous avons tous pris un coup derrière la tête. Et là, au lieu de gérer et d’attendre la mi-temps sur ce score, nous avons mal géré la suite de cette première mi-temps. Valenciennes a bien joué le coup. Nous voulions bien faire devant notre public et bien terminer le premier quart du championnat. C’est une défaite, il y en aura d’autres dans la saison, il ne faut donc pas se mettre la tête à l’envers à cause de ça. Il faut plutôt essayer de travailler sur nos erreurs et avancer.
– Justement, quel bilan collectif tires-tu de ce premier quart de saison ?
– On a réalisé des choses très intéressantes. Il ne faut pas oublier que nous sommes promus et que certains d’entre nous découvrent ce niveau. On est tous animé par une grande envie et cela se traduit par quelques maladresses, comme contre Valenciennes par exemple. A présent, un calendrier plus corsé nous attend. On profite de cette trêve pour se remettre en question, bien récupérer et se relancer pour prendre un maximum de points d’ici la mi-saison.
« Me mettre au niveau des adversaires »
– A titre personnel, tous les observateurs s’accordent à dire que tes performances sont remarquables depuis le début de saison.
– J’ai abordé ce championnat avec l’envie de tout croquer, l’envie de montrer que j’avais le niveau pour jouer en Ligue 2 et l’envie de me mesurer à des adversaires expérimentés. Il y a encore beaucoup de choses à corriger dans mon jeu. J’apprends encore beaucoup mais il faut acquérir certaines choses très vite. En bon Alsacien, je ne lâche rien, je vais au bout et je travaille, voilà mon état d’esprit actuel. Je veux également rendre la confiance que le coach m’accorde.
– Quelles différences majeures ressens-tu avec le National ?
– Ca joue plus, c’est plus malin. Je prends aussi plus de plaisir car les stades sont plus sympas. Et puis, c’est plus plaisant d’affronter de très bons joueurs, qui ont l’expérience de la Ligue 2 et de la Ligue 1. Ca m’oblige à progresser pour me mettre à leur niveau. Je bénéficie aussi des conseils d’Anthony Gonçalves et Vincent Nogueira, qui évoluent à mes côtés. Ils ont de l’expérience et nous échangeons beaucoup pour faciliter les automatismes.
