Gonçalves : “Se sacrifier pour le copain” - Racing Club de Strasbourg Alsace
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07/03/2018

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Gonçalves : “Se sacrifier pour le copain”

Forfait ce vendredi pour la réception de Monaco, le milieu de terrain strasbourgeois reste confiant pour le maintien mais en appelle à « l’esprit collectif et aux valeurs guerrières ».

Ce match contre Monaco se jouera sans toi. Pour quelle raison ?

« J’ai eu un souci au mollet gauche lors de l’échauffement au Parc des Princes avant le match contre le PSG. Je suis trop court pour ce match mais j’espère être rétabli pour le déplacement à Toulouse ».

Quel regard portes-tu sur la série difficile que l’équipe traverse en ce moment en Championnat ?

« C’est compliqué pour nous. On avait bien fini 2017. Depuis, on souffle le chaud et le froid. En Championnat, le bilan comptable depuis Metz (7 points pris sur 30 possibles) est préoccupant, ce n’est pas la peine de tourner au tour du pot. Mais tout n’a pas été négatif. On a su mettre ce qu’il fallait contre Dijon, Troyes ou Montpellier par exemple. Mais, globalement, ça ne suffit pas. Toutes nos erreurs se paient cash ».

Es-tu inquiet pour le maintien ?

« Non. Mais il va falloir l’arracher. Nous sommes 15e. Cinq équipes derrière nous aimeraient être à notre place. Nous connaissons notre mission. Personne ne nous a demandé de finir 8e. Nous avons déjà connu une telle situation cette saison et nous avons su nous relever. Tous les joueurs dans le groupe ont de bonnes raisons de réaliser le challenge. Nous avons un club et un public formidables et ils méritent cette récompense. Personnellement, je n’ai jamais vécu une descente. D’une certaine façon, ce serait une honte de mettre cette ligne sur mon CV. Nous devons bien nous rendre compte de ce que représente la Ligue 1 pour le club, la ville, la région ».

Comment repartir de l’avant ?

« Il faut redevenir des guerriers, consentir à ce plus qui transforme les matches en victoires. Ca veut dire se sacrifier pour le copain, lutter avant d’être beau. Moi, ça me ferait chier de gâcher tout ce qui a été fait ces dernières années. C’est une prise de conscience collective qui s’impose. C’est peut-être brutal de le dire comme ça, mais l’idée c’est de mourir pour le collègue ».

Le maintien va-t-il se jouer lors des matches contre les autres équipes en danger ?

« Le maintien, il se joue à chaque match. Bien sûr, ceux qui vont nous opposer à des adversaires directs sont très importants mais les autres le sont tout autant. Ca paraît bateau mais c’est match après match. Là, on affronte Monaco, le Champion de France, la meilleure équipe derrière le PSG. Et on a quoi à perdre face à une formation avec de telles individualités ? Il faut avoir la dalle, rentrer à fond dans la bataille pour ne pas avoir de regrets. Notre avenir dépend de nous. On a tous envie de rester en Ligue 1. Etre à notre niveau ne suffit pas. Il faut gratter un peu plus, aller chercher un peu plus loin en nous-mêmes ».