Absent des terrains depuis octobre, Anthony Gonçalves est de nouveau opérationnel. Le milieu de terrain strasbourgeois a faim de ballons et souhaite croquer à pleine dents dans cette deuxième moitié de saison.
– Comment te sens-tu ?
– Je suis très content de pouvoir reprendre complètement avec le groupe. La reprise après la trêve était ma reprise “officielle”, en quelque sorte. La semaine avant le match contre Niort (3-0), j’étais déjà avec le groupe mais, avec le coach, nous avions décidé de faire l’impasse sur ce match pour ne pas précipiter les choses et prendre le temps. Cela m’a permis de super bien travailler avec le préparateur physique et d’être pas loin de ma meilleure condition physique aujourd’hui.
– Comment as-tu vécu cette longue absence ?
– C’était dur mais, en même temps, l’équipe gagnait donc cela faisait passer la pilule. En tout cas, je ne me suis jamais senti à l’écart du groupe. Je continuais à côtoyer mes coéquipiers, à échanger avec eux. J’essayais même de contribuer, à ma manière, à la vie du groupe et à la préparation des rencontres. Désormais, c’est à moi de montrer au coach qu’il peut à nouveau m’accorder sa confiance, et cela passe par une implication aux entraînements. Si l’entraîneur estime que je peux rendre service à l’équipe, je serai prêt ! Ce qui est certain, c’est que mon envie est toujours intacte.
“Ce n’est pas le fruit du hasard”
– Cette absence t’as “permis” de vivre les matches à domicile des tribunes. L’ambiance est-elle plus impressionnante que sur le terrain ?
– J’étais avec un ami lors du match contre Lens (3-1). A l’heure de jeu, je me suis tourné vers lui et je lui ai dit : “Tu as compris maintenant pourquoi j’ai signé ici ?” en désignant le public et le kop. Franchement, les supporters sont incroyables et l’ambiance au stade est énorme. On sent que c’est une fête pour petits et grands de venir assister aux matches du Racing. A mon niveau, au stade et même en ville, les gens ont toujours eu un mot gentil pour m’encourager. Ce sont des attentions qui m’ont beaucoup touché.
– Quel regard portes-tu sur les résultats obtenus par l’équipe avant la trêve ?
– On a senti un groupe de joueurs concerné et sérieux. Ces résultats ne sont pas le fruit du hasard, ça n’existe pas dans le football. Ces résultats sont également la conséquence du travail de tout un club. Depuis mon arrivée ici, j’ai pu constater la cohésion qui règne au sein du club, à tous les échelons. Il se passe quelque chose et les résultats sportifs ne sont que la traduction de cela. La deuxième partie de saison qui nous attend s’annonce excitante. L’objectif, dans un premier temps, est de bien redémarrer, avec notamment ce match de Coupe de France contre Épinal.
– Le Racing peut-il viser l’une des premières places ?
– Franchement, il est beaucoup trop tôt pour en parler. D’expérience, la deuxième moitié de saison en Ligue 2 n’a rien à voir avec la première. Beaucoup d’équipes vont se renforcer. Plus on approchera de la fin du championnat, plus les matches seront acharnés. Les équipes de tête chercheront à prendre un maximum de points, tandis que les équipes du bas du classement mettront tout leur cœur pour décrocher leur maintien et prendre les points nécessaires. Et puis, autant en début de saison nous pouvions avancer masqués, autant aujourd’hui on va être encore plus attendu. A nous d’assumer désormais, et montrer que nous avons notre place dans la première moitié du classement.
