Florian Bailleux, Un Portel d’attaches - Racing Club de Strasbourg Alsace
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02/01/2020

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Florian Bailleux, Un Portel d’attaches

Pour le préparateur physique du Racing, Le Portel n’a pas beaucoup de secrets. Il a côtoyé la moitié de l’effectif lorsqu’il était à Boulogne-sur-Mer.

 

C’est un gars de Caffiers, tout en haut de la France, à équidistance (une trentaine de bornes) de Boulogne-sur-Mer et Calais. « Un petit village avec presque rien, perdu dans les terres » décrit Florian Bailleux, l’un des préparateurs physiques du Racing. Caffiers, 800 âmes, où vivent ses parents, où il vient de passer quelques jours pour Noël. Samedi, à Calais, où l’équipe de N3 du Portel attend le Racing d’un pied ferme et marin, Florian sera chez lui.

L’adversaire, il le connaît presque par cœur. Quand on lui met l’effectif du Portel sous les yeux, Florian Bailleux coche une bonne dizaine de noms. Tous des gars qu’il a connus durant son passage à Boulogne, entre 2008 et 2011, préparateur physique des équipes de jeunes, de la réserve, puis, sur la fin, de l’équipe professionnelle. Ils s’appellent Benkada, Bréfort, Bultel, Dachicourt, Delpierre, Filliette, Flahaut, Merlier, Rochoy, Spetebroot. Il y a aussi l’ancien professionnel de 39 ans et capitaine du Portel, Anthony Lecointe. Et Florent Halle, croisé un peu plus tard au Touquet. Le frère de son meilleur ami.

« Au moment du tirage au sort, quelques-uns m’ont envoyé des textos. Ce sont eux qui m’ont appris qu’on jouerait Le Portel. J’avais bien vu qu’on était dans le même chapeau. Je me disais que peut-être… » sourit Florian.

 

LES MUSICOS, LE CHAUDRON ET KARIM

Le Portel, collé à Boulogne, encastré dans le port. Un peu plus de 9000 habitants, des pêcheurs : « Le club de foot a hérité de ceux qui n’ont pas franchi la barre du professionnalisme. Le Portel est une ville très sportive, plus connue pour son équipe de basket, qui évolue en Jeep Elite, et ses Musicos qui mettent une ambiance de feu dans la salle. Ils seront là samedi pour pousser les footeux et on va les entendre, ça c’est sûr ».

Florian Bailleux, enfant de la Cote d’Opale, le régional de l’étape, a 32 ans. Un très bon niveau amateur avant une blessure qui a peut-être tout changé : « J’aurais aimé devenir footballeur professionnel mais je voulais absolument réussir dans le milieu, en connaître les émotions. J’y suis parvenu grâce à mon métier de préparateur physique et je m’y épanouis pleinement ». Titulaire du Brevet d’entraîneur de football, de multiples diplômes français et européens en poche, Florian a sillonné l’Europe pour arriver à ses fins. Il nous en voudra un peu d’insister car il préfère le travail à la lumière.

Le fils de Caffiers a été poussé vers le Racing en 2014 par Manu Clément, alors recruteur du Racing dans le Nord de la France. Mais il n’a jamais coupé le lien même si les visites dans les Hauts de France se font rares. Là, il revient au pays, pas loin du « Chaudron », le bistrot des copains d’avant.

Ils seront tous là, les parents, les cousins, les nièces, les potes. Pour Florian, la chasse aux billets aura été intense. Calais va bouillir : « C’est toute la Côte d’Opale qui sera derrière Le Portel ». Et puis, il y a Karim Maazoun, un de ses meilleurs amis : « Je l’ai connu à Boulogne. Karim est kiné-ostéopathe, il pige pour les matches de Coupe de France du Portel. Il sera sur le banc d’en face. C’est drôle de se retrouver comme ça, amis et adversaires ».