Et alors ? - Racing Club de Strasbourg Alsace
Retour

13/02/2020

Avec le Paris SG et Manchester City, Lyon fait partie des trois seules équipes en Europe à rester en course dans toutes les compétitions possibles qu’elles soient domestiques ou continentales, championnat et coupes confondues. L’OL a encore quatre fers au feu qui transforment sa fin de saison en un marathon brûlant.

Après le Racing, ce dimanche en Ligue 1, la Juventus (deux fois en Ligue des Champions) et le PSG en finale de la Coupe de la Ligue sont déjà au menu. S’y ajoutera, au moins, une demi-finale de Coupe de France. Et plus si affinités. L’Europe, destination quasi obligée pour une maison de cette qualité, s’offre encore par quatre portes potentielles. Mais aussi incertaines à franchir les unes que les autres. Le vide reste une hypothèse qui donne le vertige dans la Capitale des Gaules.

L’accès par le biais du Championnat de France concerne le Racing très immédiatement car, sur la route très encombrée des Lyonnais, la faute de conduite n’est plus permise. 9e avec 33 points (3 de moins que les Strasbourgeois), l’équipe de Rudi Garcia stationne à huit longueurs du dernier lot pour la Ligue des Champions (Rennes, 3e avec 41 points). Après trois journées qui n’ont rapporté qu’un seul point (Nice-Lyon 2-1, Lyon-Amiens, 0-0, Paris SG-Lyon 4-2), le redressement est vital.

En résumé, c’est un Lyon toutes griffes dehors qui attend la troupe de Thierry Laurey. Toute autre chose qu’une victoire ne s’envisage pas sous peine d’une grogne bruyante dans les travées du Groupama Stadium. En écartant Marseille, ce mercredi, en quart de finale de la Coupe de France (1-0), les Rhodaniens ont peut-être retrouvé le souffle nécessaire à l’impérieuse remontada.

Vue d’ici, l’affaire dominicale promet donc de la peine et de la sueur. Selon les termes en vigueur, le Racing, en dépit de sa position privilégiée au classement, ne part pas favori. Mais, au moins, peut-il aborder le chantier sans la pression qui pèsera sur son adversaire. L’idée d’un échec est un postulat qui ne confère pas à un sentiment d’indignité. A côté de cela, le reste, tout le reste, aborde au domaine du possible, de tous les possibles. Car l’équipe va bien, vit bien et se réjouit de ce beau combat où elle ne risque rien d’autre qu’écrire une page inédite au livre de ses trésors. Car cela fait plus de quarante ans, un soir de 1er juin 1979 où il se posa sur le toit de la France (3-0), que le Racing n’a plus gagné à Lyon en Ligue 1. Et alors ?

Cet article a été rédigé par :
Jean-Marc Butterlin

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.