Ernest Seka : « Un peu notre bête noire »

À l’été 2014, Ernest Seka quitte Amiens, où il a joué une saison, pour le Racing. Il ne sait pas alors que son ancien club et le nouveau ne vont plus se quitter, sautant deux divisions ensemble deux saisons de suite pour passer du National à la Ligue 1.

« On est cote à cote chaque saison, remarque le défenseur strasbourgeois. D’abord pour monter, aujourd’hui dans la lutte pour le maintien. Ça a créé un climat un peu particulier, une rivalité sportive entre deux clubs qui ont suivi le même parcours ».

D’Amiens, Ernest dit garder « de bons souvenirs. J’y ai été très bien accueilli et je suis content qu’ils soient montés avec nous. J’habitais à une heure de ma famille, à Sarcelles. J’ai gardé des contacts, notamment avec Oualid El-Hajjam ou Emmanuel Bourgaud que j’ai connu au Poiré-sur-Vie. Je me souviens du président qui nous disait que le stade de la Licorne devait devenir une citadelle imprenable ».

C’est le cas pour le Racing qui ne s’est jamais imposé en Picardie durant cette période d’ascension commune (un match nul, deux défaites). « Amiens, c’est un peu notre bête noire, admet l’Alsacien d’adoption. Je n’ai pas oublié le but de Kamara et le match que nous avons perdu dans les arrêts de jeu (0-1) en 2016 à la Meinau, ni la défaite de la saison dernière à Amiens (4-3) où j’avais marqué un but ».

À cinq journées de la fin, Amiens et le Racing s’avancent vers une nouvelle confrontation d’une très grande importance : « Il y a ce duel qui se répète mais surtout un gros enjeu. Ce que je retiens, ce sont surtout les trois points que chaque équipe voudra arracher. On peut s’attendre à un match avec beaucoup d’engagement où nous devrons commettre le moins d’erreurs possibles ».