Eric Mouloungui : "Mon cœur balance" - Racing Club de Strasbourg Alsace
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21/10/2017

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Eric Mouloungui : "Mon cœur balance"

Eric Mouloungui fait partie de ces quelques joueurs, comme José Cobos ou Marco Molitor par exemple, à avoir porté à la fois le maillot du Racing (entre 2002 et 2008) et de Nice (entre 2008 et 2012). Ce sont même les deux seuls clubs français où l’attaquant gabonais de 33 ans a évolué si on fait exception de deux prêts d’un an à l’AS Vauban et à Gueugnon pendant sa période alsacienne. Il donnera ce dimanche le coup d’envoi de la rencontre.

Qu’est ce qui différencie Strasbourg de Nice ?

Le climat forcément. En Alsace, j’ai eu très, très froid. Quand j’ai débarqué à Strasbourg, j’arrivais directement du Gabon et j’ai vraiment énormément souffert. Ensuite, je dirais que la mentalité n’a rien à voir. Le Strasbourgeois est calme, pondéré, réfléchi là où le Niçois est chaud et sanguin.

Y a-t-il cependant un point commun entre les deux clubs ?

La ferveur populaire. C’est l’Est et le Sud mais dans les deux endroits, à la Meinau et au Ray (il n’a jamais connu l’Allianz Riviera), j’ai ressenti la même ambiance exceptionnelle et le même amour que le supporter porte à son club. J’ai beaucoup apprécié cette manière qu’ont les deux publics de transcender leur équipe.

Quels sont vos souvenirs ?

A Strasbourg, c’est d’avoir participé à la remontée du club en Ligue 1 en 2006-2007. C’était sous la houlette de Jean-Pierre Papin, je jouais en pointe avec Kevin Gameiro et j’avais marqué 11 buts. A Nice, c’est d’avoir maintenu le club en Ligue 1 à une époque où le Gym ne ressemblait que de très loin à celui d’aujourd’hui.

Des rencontres marquantes ?

Kevin Gameiro justement. Je l’ai vu arriver tout jeune à Strasbourg et j’ai vite vu ses qualités. Je le surnommais JPP et je suis longtemps resté en contact avec lui quand il jouait en France. On s’est un peu perdu de vue. Il y a aussi Corentin Martins qui m’a beaucoup marqué. A Nice, Cédric Kanté que j’avais connu au Racing et qui était un grand professionnel. Et puis Loïc Rémy pour ses qualités d’attaquant et David Ospina, un grand gardien.

Vous connaissez encore des gens au Racing ?

Bien sûr. Marc Keller tout d’abord. C’est lui qui m’a fait venir à Strasbourg. Il était alors manager général et il a contribué à mon transfert depuis mon club gabonais de l’AS Mangasport avec Philippe Thys qui était recruteur. C’est au Racing que j’ai appris le foot pro puis c’est à Nice que j’ai confirmé.

Vous suivez toujours les deux clubs ?

Oui. De très près. Je réside à Nice et j’ai davantage l’occasion de voir les matchs du Gym. Mais j’observe le Racing et j’y vais de temps en temps même si c’est plus rare. La dernière fois que je me suis rendu à la Meinau, c’était pour le match de la montée de National en Ligue 2. J’avais encore trouvé l’atmosphère exceptionnelle.

Un pronostic pour cette rencontre entre vos deux clubs ?

Ah non. Pas de ça. Surtout pas. Je ne peux pas et je je veux pas choisir. Entre Strasbourg et Nice, mon cœur balance.