Décembre sera chaud - Racing Club de Strasbourg Alsace
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27/11/2018

Décembre sera chaud

Nous avons perdu contre Nîmes. Une série de sept matches sans défaite (toutes compétitions confondues) s’est achevée à la Meinau, dans la grisaille d’un dernier samedi de novembre. Refaire l’histoire n’a pas grand intérêt. Parfois, les choses partent de travers sans prévenir. On pourrait simplement résumer l’affaire par quelques moments forts mal exploités et un adversaire plutôt joueur qui a su choisir le sien pour porter le coup fatal.

Ce n’est pas la fin du monde. Cet épisode douloureux nous rappelle juste l’âpreté de la compétition et la valeur de la concurrence. A cette heure, nous figurons au milieu du tableau avec une meute à nos trousses, à distance (5 points) des équipes du premier tiers. Rien ne nous interdit de regarder devant mais tout nous oblige à surveiller nos arrières. Je n’ai pas attendu le match de Nîmes pour répéter ici le sens de notre destin qui reste, de quelque façon que ce soit, de nous battre pour conserver notre place dans la cour des grands.

A tous les étages, les lignes vont bouger au fil d’un mois de décembre touffu qui va solliciter les organismes. 6 matches en 21 jours attendent le Racing, 5 en championnat, 1 en Coupe de la Ligue, à Marseille. En Ligue 1, nous irons à Rennes et à Reims. Paris, Caen et Nice nous rendront visite. Il suffit de regarder le classement pour mesurer l’impact de chacune de ces rencontres dans une période où chacun rêve de déposer le moins de soucis possibles sous l’arbre de Noël.

Décembre reste un mois particulier qui rapproche d’une échéance majeure, la fin des matches aller. C’est l’heure, alors, du premier vrai bilan. On se prend soudain à multiplier le nombre de points acquis par deux pour se projeter vers le décompte final. On consulte ensuite les classements des saisons précédentes pour essayer de deviner où tout ça va nous mener.

Evidemment, ça ne marche jamais comme ça. 2019, comme chaque année, va proposer des résurrections surprenantes et des effondrements inattendus. Le mercato d’hiver passe par là, qui peut changer la donne. Tout ça pour dire que chaque point mérite sa peine et que voir trop loin risque d’obstruer la vision. Pour la troupe de Thierry Laurey, décembre sera un mois à grappiller tout ce qui traîne, ici et ailleurs. En huit jours, nous serons allés à Rennes et nous aurons reçu Paris et Caen. Pas la peine de consulter la météo. Ce sera chaud !

Allez Racing et salut bisame !

Jean-Marc Butterlin a été Chef des Sports du journal « L’Alsace » et Grand Reporter au journal « L’Equipe ». Il est membre du Conseil d’Administration de l’Association Racing Club de Strasbourg Alsace.