Chère moitié ! - Racing Club de Strasbourg Alsace
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07/02/2020

À Toulouse, le match des saucisses, comme l’a délicatement décrit mon boucher-charcutier, est resté dans l’assiette strasbourgeoise. Le bénéfice d’un coup de patte bien senti de notre recrue hivernale, Majeed Waris, dans le petit filet (qui n’était pas de bœuf). Chez le dernier de la classe, le Racing n’a pas raté l’occasion de revenir dans la première moitié du tableau (9e) où ça frotte toujours autant. En pays occitan, les coéquipiers de Stefan Mitrović viennent de signer un quatrième succès lors de leurs six derniers déplacements en Ligue 1.

Avec 33 points après 23 journées, le Racing peut commencer à regarder derrière lui sans vraiment trembler. S’il est désormais question de maintien, ce serait plutôt dans le périmètre actuel de son classement. Il peut s’y consacrer sans arrière-pensée. S’il comptait deux points de plus, la saison dernière, au même instant (6e, 35 points), son attention était forcément tournée vers une finale de la Coupe de la Ligue à venir.

Un seul objectif anime la troupe dorénavant : obtenir le meilleur classement possible et tenter de faire mieux qu’en 2018 (15e) et en 2019 (11e). C’est un challenge des plus excitants, pas évident du tout tant la concentration des équipes est forte. Six points seulement séparent le 5e (Montpellier, 34 points) et le 15e (St-Etienne, 28 points).

Le Racing est au cœur de cette bousculade. Il ferme un petit peloton de quatre équipes à 33 points parmi lesquelles figure le Stade de Reims (7e), son hôte dominical. Un constat qui dit tout. Une victoire permettrait de gratter au moins une place avant d’entrer dans une nuit de pleine lune, en attendant la suite.

Mais, pour ça, il faudra percer un véritable mur. Car c’est la deuxième défense du Championnat qui se dresse à la Meinau. Seulement 16 buts encaissés en 23 journées. Seul le Paris SG (15 buts) fait mieux, tous les autres en ont pris plus de 20. C’est un mur qui a résisté aux assauts des plus grands. Au point de faire plier le PSG au Parc (2-0), Marseille au Vélodrome (2-0) et Rennes au Roazhon Park (1-0). Un tableau de chasse édifiant qui donne la juste mesure de ce qui attend le Racing.

Ce deuxième match de l’année à la Meinau (après la courte défaite face à Lille, 1-2) prend donc l’allure d’un immense défi. Le dernier voyage des hommes de David Guion a tourné à la démonstration (4-1 à Angers). Pour l’occasion, c’est aussi notre bourreau en Coupe de la Ligue qui se pointe. À ce mur, s’accrochent tout à la fois le besoin de la conquête et le goût de la revanche.

© Stade de Reims